Titre : Le Silence des plaines et la Chanson des villes

Auteur : Lord Ma-koto Chaoying

Genre : Romance / Comique / Alternate Universe.

Couple : Rath x Wil (Autres en plus !)

Résumé : Dans le lycée Fire Emblem,une ancienne légende de combat et d'amour refait surface dans la vie de chaque jour des jeunes élèves. Dans le Silence des plaines, le coeur d'un Loup de Glace au passé inconnu écoute la Chanson des villesque reflète un jeune garçon doué en archerie, son exact opposé...

Note : Enfin, le tant attendu Rath x Wil ! Désolé pour les fans de Rath x Lyn ou Wil x Rébecca, j'aime bien ces couples mais les dialogues Rath x Wil de soutien sont absolument trop... craquants. Leur relation sort du commun, un peu comme le Nino x Jaffar, donc je pouvais pas rester de marbre...

Dédicace à Ma-chan à qui j'espère que plaira !

Merci aussi à Silvara pour nos intéressantes discussions !

 

Le Silence des Plaines et la Chanson des Villes

By Lord Ma-koto Chaoying

 

 

(Lieu ? Temps ?)

… … …

Il était une fois, un petit garçon qui aimait beaucoup parler.

« Bonjouuuuuuuuur, monsieur ! Il fait beau, n’est-ce pas ? J’adore quand le ciel est comme ça, avec plein de soleil et de nuages brillants ! Pas vous ? Non ? Méééé ! Si, si, regardez ! »

Il était une fois, un garçon moins petit qui n’aimait pas parler.

« … »

« Hé ! Gamin, réponds-moi ! Tu m’entends ! Je sais que tu es là ! Réponds et arrête de te cacher ! »

« … »


Chapitre 1 : "Les Yeux du Loup"

… … …

(INTRODUCTION.

Le matin au lycée, voyons le sort des jeunes élèves nouveaux dans l’établissement.)

… … …

Leur histoire commence par un beau matin de printemps, temps de la renaissance et de la tranquil-

« AHHHHHHH ! Aaaaaa l’aiiiiiddeeeeeuuuhhh ! »

-quilité.

« WIL ! Revenez ici SUR LE CHAMP ! »

« NOOOOOONNNN ! Piiitttiiiéééé ! »

Bruit de cliquetis, genre armure.

« MOUAH AH AH AH ! Vous croyez échapper à Lord Wallace ainsi, mon garçon ! »

« Pitié ! Pitié ! Je jure que je nettoierai les armes tous les jours ! Que j’obéirai désormais sans protester à tous les ordres de mes professeurs ! Que je ne bavarderai plus pendant les cours ! Et que je… euh… je… euh… que je ne mangerai plus entre les repas pendant les vacances de pâques ! MAIS EPARGNEZ-MOI, PAR PITIE ! »

Autant essayer de dire au feu de ne pas brûler. Le jeune garçon se fit attraper par le col, par le surveillant de 2 468 797 553 tonnes de kilos et coincer contre le mur.

« Rendez-vous, Wil ! C’est sans issue ! »

« Gaaaahhh… » (Bruit d’un Wil qui étouffe)

« Aujourd’hui vous commencerez mon entraînement secret ! Conçu spécialement pour les nouveaux élèves ! Votre masse musculaire va gonfler en un rien de temps et tous vos camarades seront jaloux de vous en classe de sport et d’arme ! »

« N’ai-je pas déjà dit NON MERCI la dernière fois, monsieur ! »

« Pfff… oseriez-vous désobéir à un ordre direct, soldat ? »

Il fallait préciser que le surveillant Wallace, ancien militaire décoré, avait la fâcheuse habitude de vouloir donner des cours supplémentaires d’éducation physique aux nouveaux élèves du lycée. Le jeune Wil était en train de l’apprendre à ses dépens, à moins qu’il ne fût en train de mourir de peur – ce qui revenait exactement au même avec Wallace.

« C-c’est un o-ordre... surveillant ! »

« Je ne voulais pas que ça aille aussi loin… mais si vous m’obligez à recourir à la force ! »

Les yeux chocolat du garçon reflétèrent un éclat affolé. Affolé, il avait raison de l’être. En bavardant avec les élèves, il avait entendu dire que le surveillant Wallace s’était un jour mis en tête d’entraîner les professeurs Kent et Saïn. Personne ne sut pourquoi ils furent obligés de prendre 15 jours d’arrêt…

« AAAAAA L’AAIIDDEEEEUUUHH ! »

« Jeune Wil, si vous continuez à hurler comme ça, je vais vous jeter du troisième étage pour vous renforcer les os ! Ce serait un bon début, ça vous rendrait plus solide pour la suite ! »

Si c’était ça le début, alors, mieux valait ne pas imaginer à quoi pouvait ressembler la suite…

La providence voulut cependant que le petit Wil vécût des jours en plus.

« G-général ! »

La voix d’un professeur ! SAUVE !

« Général, que faites-vous avec cet élève ! »

Entièrement vêtu de rouge, le nouveau venu arborait un air de dignité – choquée, pour l’heure –, avec, comme si ça suffisait pour le rouge, des yeux cuivre à l’expression grave et des cheveux roux flamboyants. Wallace se tourna vers lui, l’air apparemment ravi – ce qui n’était jamais un très bon signe.

« Ah, Kent ! C’est vous ! »

« Comme vous le voyez, général. Mais… »

Par habitude – et pour rester en vie –, tout le monde appelait le surveillant Wallace « général ».

« MOUAH HA HA HA ! Je suis sûr que vous êtes d’accord avec moi, Kent ! Oui, les nouvelles recrues sont devenues bien maigrichonnes de nos jours, car à en voir ce moustique… »

« Général, ne vaudrait-il pas mieux d’abord amener ce nouvel élève à sa classe pour qu’il se présente ? »

« Hum… laissez-moi réfléchir… »

Laisser un Wallace réfléchir, ça pouvait prendre quelques centaines d’ans pour faire bouger les quelques neurones des quelques centaines de tonnes de muscles. Après quoi…

« …C’EST D’ACCORD ! MOUAH HA HA HA ! »

« Zzzz… zzz… AH ! »

Wil, qui était tombé dans un profond sommeil léthargique, s’éveilla en poussant un cri. Il venait de se retrouver sur le sol – et en un seul morceau. D’un geste rapide, Kent l’avait pris par la manche pour l’amener vers la classe où il devait aller.

« Ah… geuh… euh, où suis-je ? Au paradis, en enfer, ou dans les limbes ? »

« Vous vous trouvez actuellement au lycée Fire Emblem. » répondit le jeune professeur roux sans s’émouvoir. « Allez-vous bien ? »

« Euh… je crois. Il s’est passé quoi, monsieur… ? »

« …Kent. »

« …il s’est passé quoi, monsieur Kent ? Je me souviens de rien… enfin, un peu de quelque chose, quand même… enfin, pas grand-chose… des images floues, mais bon, si c’est… »

« Le surveillant Wallace vous a demandé si vous aviez lu son ouvrage « Le Guide de l’Elève », et s’est mis en tête de vous entraîner – comme chaque année, sauf qu’il change de cible à chaque fois. »

« Ah… c’est donc ça ? Parce que… maintenant que vous le dites… ça me rappelle quelque chose… et… »

« Mais l’essentiel est que vous alliez bien. Quel cours avez-vous ? »

Wil farfouilla dans son emploi du temps.

« Euh… attendez voir… ah oui ! Voilà, aujourd’hui… j’ai à cette heure-ci… cours de droit ! Vous croyez que… »

« Vous êtes par conséquent avec le professeur Fiora, en salle 203. »

Etait-ce juste son imagination ou avait-il vu le jeune homme sourire légèrement à l’évocation de sa collègue ?

« Merci, monsieur ! C’est trop sympa ! Parce que, vous savez, moi et les numéros de salles, on a toujours eu du mal et… »

« Allez-y. Vous allez être en retard. »

Wil soupira. Pourquoi personne ne voulait-il l’écouter jusqu’à la fin de ses phrases ? Etait-il bavard au point d’être insupportable pour tout le monde ? Lorsqu’il leva les yeux, il s’aperçut que les yeux cuivre du jeune professeur ne montraient aucune exaspération, mais plutôt une calme dignité associée à une sempiternelle gravité. Soudain, une image lui revint à l’esprit.

« Monsieur Kent… dites-moi si je me trompe, ou… ou vous êtes bien le ‘Bouclier Rouge’, un des deux qui a protégé le lycée lors d’une attaque ? »

« Qui vous a dit cela ? »

« Oh ! Personne. Mais c’est à voir votre tête… votre allure… on raconte que le Bouclier Rouge est totalement l’opposé de la Lance Verte, qui est hyper extravertie et qui passe son temps à dire des bêtises. Donc… »

« Vous en avez donc conclu que je suis le Bouclier Rouge. »

« Euh… ouais. J’espère que ça ne vous dérange pas que j’ai pensé ça et que… »

« Et votre réponse est juste. »

Sainte Elimine, est-ce que Kent était toujours comme ça ?

« Alors c’est qui, monsieur, la Lance Verte ? »

« Vous verrez. »

Cependant, malgré la sécheresse de la réponse, le Bouclier Rouge souriait légèrement. Finalement, il avait l’air d’apprécier l’intelligence aiguë de Wil.

« Allez en cours à présent. Et dites à ma collègue Fiora que le professeur Kent est la cause de votre retard, Wil. »

« Meeeeerci m’sieuuurr ! »

Une tornade faillit emporter les copies du professeur Kent. C’était Wil qui disparaissait à son cours de droit.

… … …

(DEBUT DE L’HISTOIRE.

Laissons Wil nous raconter sa folle épopée, commençant dans la salle de classe, quelque temps plus tard…)

… … …

« Les moyens d’action du gouvernement consistent en : 1) les pouvoirs vis-à-vis du Parlement ; 2) les pouvoirs administratifs. Les différents pouvoirs vis-à-vis du Parlement sont : A) l’initiative des lois ; B) l’intervention dans la procédure de vote ; C) la mise en jeu de la responsabilité du gouvernement ; D) la législation par ordonnance sur autorisation du Parlement. Et… »

Le professeur, elle se met à sourire.

« Très bien, Wil Pherae. 10/10. Retournez à votre place. »

Hein ! Mais, mais mais !

« Euh, mais… j’ai même pas parlé des pouvoirs administratifs ! Et puis aussi… enfin, les pouvoirs administratifs, c’est pas important ! Je croyais que ça faisait partie des moyens d’action du gouvernement et… »

« Asseyez-vous. »

Ma bouche se ferme d’elle-même alors que mes jambes se dirigent toutes seules vers ma place. Mon dieu, on dirait la version de Kent en féminin ! Ils sont tous comme ça au lycée Fire Emblem ou quoi ! Oh ben dis donc ça promet !

J’entends des murmures de tous les côtés. Euh ? Ils racontent quoi, les autres ?

« C’est un intello, ce gars… »

« C’est d’où, son bled ? »

Attendez, attendez, attendez… ils parlent de MOI ! Hein ! Pourquoi ! A cause que je me sois fait interrogé par la prof ? Ah…

Tiling ! Tiling ! Tiliiiinnggg !

Ouh, la cloche ! Elle cloche ! Non, je veux dire, elle sonne !

Déjà les élèves se lèvent, mais d’un coup de règle sur le bureau, Fiora remet tout le monde sur le droit chemin. Peut-être parce qu’elle fait cours de droit.

« Restez assis et taisez-vous. Je vous donne les devoirs et vous vous lèverez ensuite. »

Sitôt fait, sitôt dit. Seule une voix exaspérée continue à répondre un autre qui l’exaspère encore plus, je crois.

« MAAAAATTHHHEEEWWWWW ! RENDS-MOI MON ELASTIQUEEEEUUHHHH ! »

Ouilleeeeeuuuh mes oreilles ! Elle crie fort, la fille qui en veut à ce… Matthew ? Attends, Matthew, je le connais ! Je l’ai déjà vu…

« Que tu me blesses, mon très cher Guy. Tu insinuerais que j’ai quelque chose à voir avec la disparition de ton élastique ? »

« Je ne l’insinue pas. Je l’AFFIRME ! »

Bé, c’est tendu, entre les deux… bon, je vais essayer de les aider un peu. J’aime pas quand les gens s’aiment pas ! On va aider la fille aux yeux et à la natte verte…

« Hé, Matthew ! C’est ton nom, c’est ça ? Enfin, si j’ai bien entendu… oui, j’en suis sûr ! Tu veux bien rendre son élastique à elle ? »

La fille à la natte verte s’étouffe en me dardant un regard terrible. Quand à Matthew, il s’étouffe… de rire.

« A ‘ELLE’ ! Je suis un GARÇON, au cas où tu l’aurais pas remarqué ! »

Oups… je me disais bien que ‘Guy’, c’était un nom bizarre pour une fille…

« Euh… euh… désolé ! C’est que… faut pas te vexer ! C’est que tu ressembles vachement à une fille avec tes longs cheveux, et… »

« Dis tout de suite que je suis… ! »

« SILENCE ! »

Qui advint.

Normal, quand Mme Fiora parle, on écoute.

« Vous pouvez sortir. »

Tout le monde sort en silence. Ouah. Ça, c’est un prof de droit.

Dehors, je tente de rattraper la fill… euh, le gars à la natte verte, pour m’excuser, parce que… prendre un gars pour fille, c’est pas très sympa, mais bon, quand ça arrive… quoique c’est pas un mal et que… enfin, bref !

« Hééééé ! Toi à la naaaaaatte verte ! Attends-moi, bon sang ! »

Mais c’est qu’il court vite, malgré sa petite taille ! Je me demande ce qu’il manie comme arme au cours d’armes, parce qu’il a pas l’air bien costaud. Matthew, le gars que je connais déjà de vue, je crois que c’est la dague. Moi, c’est l’arc ! Hé ouais, j’en ai pas l’air, mais j’adore le tir à l’arc ! J’espère que je suis pas trop mauvais… enfin, on aura bientôt cours d’arme, et…

« Mince ! Oh la la la laaaaaaa ! »

La fill... le gars à la natte verte a disparu derrière un couloir. Allez, je speede ! Allez, Wil, tu peux le faire, tu peux le faire, tu peux…

« MOUAH HA HA HA ! Enfin, je vous tiens, jeune Wil ! Moi, Sieur Wallace de Caelin, je vais procéder à votre entraînement ! »

…tu peux le faire ton testament, Wil.

« Eeeeeeeuh… surveillant… lait… sur le feu… devoir… à rendre… BYE ! »

Pshiiiiooouuuu ! Ça, ça doit être le bruit que j’ai dû faire en filant entre les doigts de Wallace. Mais autant pas s’arrêter pour vérifier.

« WIL ! Diantre, quelle agilité ! Il a encore filé ! »

Cours, cours, forest ! Euh, Wil !

Ne fais pas attention à la masse de 9999999999 tonnes de kilos derrière toi qui te poursuit et celle qui apparaît devant toi au tournant du couloi… HEIN, quoi quoi quoi !

BOUM !

Aïeeeeuuhhh ! Je suis rentré dans quelqu’un. D’accord, j’aurais dû faire attention à la personne qui apparaît devant moi au tournant du couloir.

« Excusez-moi, excusez-moi, excusez-moooooi ! Je suis désoléééé ! Je voulais pas… vraiment désolé ! »

C’est alors que je lève la tête sur celui que j’ai percuté.

Un grand garçon, long et svelte, mais à l’allure déliée et finement musclée, avec des cheveux verts mi-longs retenus par un bandana et avec une boucle d’oreille (à l’oreille). Il a été repoussé par mon élan contre le mur, mais n’est pas tombé. Par contre, c’est pas le cas de certains de ses cahiers.

« Excusez-moi, excusez-moi, m’sieeuuurrr ! Je voulais pas ! Oh, y’a une partie de vos affaires qui sont tombées, j’vais vous aider… oups ! »

Mince, j’ai fait cette fois tomber tout son sac en voulant le ramasser ! Ah, pourquoi t’es aussi maladroit, Wil !

« Aaaaahhhhh ! Une feuille s’enfuit à cause du courant d’air ! Héééééééé, reviens ici, s’il te plaît ! Noooooooooonnn ! Pitiééééééééé ! »

Mais qu’est-ce qu’elle a, cette feuille ! Elle voulait que ce gars me remarque, ou quoi ? Ce qui arrive, parce que…

« AAAAHHHH je tombeeeuuhhh ! »

…à cause du sac que je me prends dans les pieds. Ouille la chute ça va faire mal et… !

…et, hein quoi ? Chuis pas tombé ?

C’est alors que je m’aperçois que le garçon au bandana et aux cheveux verts m’a retenu. Vu de près, son visage semble… inexpressif. Pourtant, on voit aussi ces yeux émeraude, perçants et brillants comme ceux d’un loup.

On dirait… un loup sauvage.

« Ah, euh, désolé, m’sieur ! Euh, je veux dire, merci ! Enfin, pas merci de vous avoir dérangé, désolé de vous avoir dérangé, et… »

« Tu… ne… me déranges pas. »

Oh, il a parlé ! Bizarre, on dirait qu’il a pas l’habitude de parler ! Mais moi, j’aime bien sa voix, pourtant.

« Ah, tant mieux ! Parce que je me disais, comme ça, tomber dans les bras de quelqu’un, ça fait plutôt bizarre, parce que, non, non, c’est pas ce que vous pensez, mais enfin, j’ai déjà fait tomber vos affaires et, je voudrais pas que vous croyez que je crois que vous croyez que je veux vous embêter ! Vous me croyez, hein ? »

« … »

Hein, quoi ? C’est la première fois que quelqu’un m’interrompt pas quand je parle ! Et qu’on me trouve pas ennuyeux ! Les traits de son visage ne bougent pas, mais ses yeux, ils brillent comme ceux d’un loup. On dirait… qu’ils parlent, et qu’ils écoutent, aussi…

Pour la première fois, quelqu’un m’écoute…

J’ai toujours aimé les loups.

Ils sont majestueux, charismatiques, farouches dans leur spiritualité. Ils sentent la moindre émotion de la terre, et agissent toujours avec cette noblesse que je leur envie tant…

« Euh, m’sieur, j’suis vraiment désolé, faut que j’y aille, j’vais être en retard au prochain cours sinon, et, c’est pas que j’ai pas aimé vous rencontrer, mais enfin, quoique pour vous, comme j’ai fait tomber vos affaires, vous avez dû moins aimer, et… AH ! La cloche ! Elle cloche ! Non, elle sonne ! »

Je file comme une flèche devant moi ! Avant de m’apercevoir, oh ben tiens, que devant c’est une impasse. Ah, je me suis trompé de côté ! Faut aller dans l’autre sens !

« Ah voilàààààààààààà… »

…je suis reparti dans le bon sens, passant devant lui comme dans un souffle de vent.

Un peu comme le souffle du vent qui parle aux loups…

Alors que je me retourne avant d’ouvrir la porte, je vois des yeux émeraude perçants fixés sur moi. Les traits de son visage n’ont pas bougé d’un iota, mais ses yeux étincelants ont un regard étrangement profond, de cette flamme mystérieuse d’un loup farouche qui ne s’est pas enfui devant quelqu’un, sans pour autant le combattre.

On raconte que lorsqu’un loup regarde quelqu’un de cette façon, c’est qu’il veut connaître l’âme de l’être qui est devant lui, et que s’il continue à le regarder ainsi, c’est qu’il sent que leurs âmes vont s’unir à jamais.

Je me sens frissonner.

Le dos tourné, j’ouvre la porte lentement, pour sortir, mais j’ai une drôle d’impression. Pour avoir le cœur net, je me tourne et jette un dernier regard avant de sortir.

Les yeux émeraude d’un loup me regardent…

 

 

Vous trouvez pas que Rath ressemble à un loup solitaire ? Moi, c'est l'impression qu'il me donne...

C'est drôle, en parlant de loup, au cours d'une étrange mais merveilleuse expérience,une vision m'est apparue. Un loup bleu, majestueux, calme et charismatique. Le bleu, symbole de la spiritualité, tandis que le loup reflétait peut-être cette énergie libre que nul n'emprisonne jamais...

J'espère revoir Loup Bleu...

 *

 

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