Je tiens à remercier Sky qui m’a redonné envie
d’écrire grâce à sa splendide fic sur la rupture de Squall et Seifer(même si j’ai comme des envies de massacres et de
meurtres suite à cette lecture.). Merci à Ma-chan qui m’a demandé quand je
récrirais une fic et qui m’a aussi fait un déclic me
redonnant envie de faire une fic. Merci aussi à mon état de santé en cette
début de fic qui ma donné l’un des éléments majeurs de cette fic.
Le QG :un asile psychiatrique pour les militaires.
By Endokû
1/La
terrible épidémie du QG.
La pluie ne cessait de tomber depuis des semaines déjà et une grande dépression collective se ressentait au QG de central. L’endroit commençait d’ailleurs à ressembler plus à un asile psychiatrique qu’à un QG militaire. Nombreuses étaient les personnes rêvant au soleil. Certains plafonds avaient vu leur décoration refaite avec des graffitis digne d’enfants de 2ans représentant de gros soleils colorés avec un sourire. L’hymne du centre qui était pourtant si expressif d’habitude avec ses si charmantes paroles (1) :
Trucidons dons
dons
Egorgeons geons
geons
Eventrons trons
trons
Tue viole pille
broie
C’est nous les
alchimistes d’Etats
On bute sans peur
tout ce que l’on voit !
Avait laissé place à un truc tout à fait débile et irréfléchi(2). Lorsque les militaires le chantaient, ils fixaient toujours leur ampoule de lampe de bureau ou alors les néons.
burn me!
Je préfère cuir
vif
Plutôt que gelé
ici.
O doux soleil
Mon beau soleil
Roi du ciel !
Reviens
nous !
Chauffe
nous !!!
Même le généralissime était atteint par la contamination psychiatrique. Il se trimballait en maillot de bain et avait fait installer une lampe chauffante dans son bureau ainsi qu’un bac à sable de gosses remplit d’eau pour représenté la mer. La tapisserie de ses murs avait été refaite et la nouvelle représentait un paysage tout à fait paradisiaque du sud au bord de mer. Le parquet avait été entièrement recouvert de sable et un poste de musique diffusait le son des vagues calmes et les chants mélodieux d’oiseaux. Les acolytes du colonel Mustang déliraient aussi dans le bureau et seule le lieutenant Hawkeye travaillait consciencieusement.
La matinée était déjà passée et le colonel n’était toujours pas là. Finalement Hughes arrêta de délirer et se dirigea vers la sortie du bureau lorsque Hawkeye l’interpella :
-Général de brigade Hughes ! Où allez vous encore ?
-Passez un coup de fil au très cher colonel.
-Ca ne sera pas la peine. Si jamais il n’est pas là d’ici une heure c’est qu’il a commencé à hiberner.
Un moment de silence vint s’installer pendant que tous se représentèrent le colonel comme un gros nounours hibernant dans sa tiède demeure. Ce silence qui n’était pas apparut depuis longtemps permit à un léger sifflement de se faire entendre. Il émanait de la grande armoire. Hawkeye s’en approcha et l’ouvrit. Elle resta devant cette porte ouverte un long moment puis ses camarades vinrent la rejoindre pour voir ce qui la captivait autant. Recroquevillé à l’intérieur, le colonel avait vraiment entamé une phase d’hibernation. Autour de son cou était attaché une petite pancarte au bout d’une corde.
Hors service
jusqu’au retour du soleil .
-Ne veux pas travailler encore.
-Et après vous vous étonnez que les gens pensent que vous n’avez pas 29ans. Franchement je les comprends.
Le colonel ne supportant pas qu’on critique son âge se releva fièrement et regarda Hawkeye avec un air digne.
-Je voulais juste voir votre réaction lieutenant.
-Mais bien sûr colonel .
La discussion fut close. Tous avaient repris leur travail. Enfin tous sauf le colonel qui regardait par la fenêtre. Hughes délaissa son activité pour s’approcher de son camarade et regarder avec lui les fines gouttes d’eau tombant du ciel et s’écrasant sur le sol boueux.
-Heureusement que ma fille est tranquillement au chaud à la maison. J’ai peur qu’elle tombe malade à sauter dans les flaques.
-…..
- Quelle conversation ! Je te parle de ma sublime extraordinaire fille d’amour à moi que j’aime et toi tout ce que tu trouves à dire c’est « ….. »
-…..
-Ok j’ai compris je me tais. N’empêche qu’elle est adorable ma petite Elycia.
Le silence revint alors s’installer. Hughes ne supportait pas cette atmosphère sérieuse et déprimée. Il préféra briser le silence en faisant une remarque des plus débiles.
-Quel temps de chien.
Cette phrase si insignifiante allait pourtant lui laisser des marques.
Black Hayate qui somnolait sous le bureau d’Hawkeye avait l’air d’avoir compris la remarque. Il sortit à une vitesse incroyable de son antre pour refermer sa mâchoire sur l’une des chevilles du général de brigade. Maes secoua violemment sa jambe de haut en bas pour essayer de se débarrasser de l’animal. Celui ci résistait malgré les secousses qui venaient lui faire des vibrations dans le cerveau. Hawkeye soupira et se leva enfin pour obliger à son fidèle compagnon à lâcher prise.
Hughes lança un regard terrible au fauve. Mais lorsque son regard se posa sur l’animal, son visage changea de couleur et il fut aussi livide qu’un mort. Il se coucha par terre en tenant sa gorge avec ses mains. Des gouttes de sueurs descendirent le long de son front. Puis il tomba raide sur le sol.
Roy se pencha vers lui pour l’aider mais Hawkeye l’éloigna avec un mouvement de bras et lui fit un signe de négation de la tête. Le colonel posa alors ses yeux sur Hayate. Il comprit alors l’agonie de son camarade. Hughes continuait à gémir sur le sol.
-Ah je meurs !!! j’agonise. Oh Gracia chérie pardonne moi de te laisser seule avec notre adorable Elycia mais je vois déjà le long tunnel menant au paradis…
Puis il commença à se rouler sur le sol dans tous les sens.
-O mon dieu je souffre ! Arg le venin remonte jusque dans mon cœur ! O cruel animal enragé tu subiras ma vengeance dans l’autre monde !
Il arrêta de lustrer le parquet avec ses roulements et resta une fois encore immobile. Roy lui donna un petit coup de pied dans le ventre pour essayer de le retourner.
-T’es vraiment certain que t’agonise là ?
-Regarde ce chien !!!! Il a la rage ! Regarde ce blanc autour de ses babines !!
-Pardonnez moi général de brigade.
-Pour quoi donc lieutenant ?
-Je lui ai juste donné du lait tout à l’heure. Après tout ce n’est qu’encore q’un chiot.
Hughes se releva et eut un peu honte mais pour le cacher il se mit à ricaner bêtement comme à son habitude.
Un officier entra dans le bureau.
-Colonel Roy Mustang ! Vous êtes demandé dans le bureau du généralissime.
-Bon ok j’y vais.
Il laissa tout le travail à ses compagnons en les abandonnant.
Il se dirigea vers la salle où était installé son excellence tout en traînant des pieds et se permettant de s’arrêter devant chaque nouvelle bizarrerie que lui offrait la contamination du QG. Il arriva enfin devant la porte de son supérieur.
-Oh Mustang vous voilà enfin.
Roy sentit ses yeux sortirent de ses orbites et les entendirent tomber et rouler sur le sol à cause de la scène qu’il eu aperçu. Le généralissime était assis dans son minuscule bac à sable rempli d’eau avec une bouée autour de la taille en forme de canard et il jouait à faire des pâtés de sable avec un seau et des pelles pour enfants de moins de 5ans. Roy s’accroupit par terre et commença à tâtonner le sol à la recherche de sa paire d’yeux. Ils réussi enfin à les trouver et les remit en faisant face à cette atrocité. Il s’avait que le généralissime n’était pas tout net mais il ne le savait pas à ce point. En plus habituellement il portait un peignoir par dessus son maillot de bain mais là non. Roy fut dégoûté en voyant l’énorme masse de poils recouvrant le torse, les bras et les jambes de son supérieur(à d’autres parties aussi mais bon ne nous attardons pas sur ce genre d’horreur).
-Ahaha mon jeune ami voyez vous ma femme m’a conseillé de me faire épiler et je vois que vous en penser de même. Mais j’hésite encore entre rasage, crème épilatoire ou cire.
-Pour ma part je trouve que la cire à froid est très pratique. Il est vrai qu’on souffre énormément mais regardez le résultat.
Le colonel entrouvrit sa chemise pour laisser apparaître son impeccable torse sans aucun poil.
-Impressionnant Mustang. Quelle est la marque de votre cire ?
-Eh bien c’est…Mais généralissime vous ne m’avez pas appelé pour cela au moins ?
Le généralissime imita la tête d’un enfant qui boudait et s’éloigna de Mustang pour s’asseoir à son bureau dans sa chaise pliante.
-Bon ok parlons boulot puisque vous ne voulez pas me donner le nom de votre cire…radin.
-…...
-Je tiens à vous prévenir que le Fullmetal sera de retour dans l’après midi. Vous devez penser que je suis complètement chtarbé de vous avoir fait appeler juste pour vous dire cela mais je sais que vous n’aviez plus de nouvelles de lui depuis longtemps donc j’ai penser nécessaire de le faire.
-Généralissime comment avez vous pu savoir quand il serait de retour alors que nous avons perdu sa trace et celle de son frère depuis deux semaines déjà ?
-Hé ho mon ptit Mustang je suis un homonculus je vous rappelle. Lust et Envy ont failli l’achever l’autre jour alors vu qu’il leur a échappé ils m’ont prévenu de son retour à central.
-A oui c’est vrai vous êtes l’un de ces horribles monstres qui veulent la pierre philosophale et pour cela vous vous servez de mon cher sous fifre.
-Je vois que vous avez une bonne mémoire mon cher mustang !
-Mais ne suis je pas censé vous tuer comme dans la série ?
-Pas encore.
-Ah oui c’est vrai que je vous tue seulement à la fin de la série.
-Oui mais en même temps là vous n’allez pas vous amusez à me tuer alors qu’on est pas dans la série, mais juste sous les ordre d’une sadique petite gamine pathétique à tendance psychopathe qui nous manipule pour sa fic.
-En effet je l’avais oublié celle là !
Et là dans un éclat de poussière Endokû apparut.
-Hé vous deux si vous me critiquez encore je vous jure que je me débarrasse de vous et je trouve des remplaçant pour ma fic vous êtes prévenus !
Elle disparut comme elle était arrivée.
-Bon je veux pas être viré moi elle ma promis une augmentation si je suivait ses ordres.
-Bon dans ce cas cher Mustang oublions la et continuons notre conversation en oubliant aussi la série et le fait que je suis un homonculus.
-Vous avez raison ça vaut mieux.
Roy sortit enfin du bureau et retourna auprès de ses congénères pour leur annoncer la nouvelle. Tous sourirent en l’apprenant et commencèrent une fois encore à parler de la si mystérieuse taille d’Edward dont nous ne savons que, qu’elle est de 1m65 mais avec les semelles compassée et la mèche. Les paris furent ouverts pour savoir qu’elle était sa vraie taille. Leur discussion fut interrompue par un violent éclat de la porte du bureau.
A
suivre dans la chapitre 2^.^
(1) Pardon à Sky pour cette reprise mais cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu cet hymne et j’ai donc voulu le remettre à jour. Milles pardons. Si jamais tu m’en veux pour cela tu pourras juste me trucider, m’étriper, m’égorger, m’éventrer ou me tuer(non pas le reste).
(2) Pardon
c’est totalement naze mais je n’ai pas la moindre idée d’hymne. Je voulais
juste au départ rappeler la merveilleuse composition que Sky m’avait appris.
*