Cette foi ci c’est Ma-chan que je remercie car c’est grâce à elle que j’ai eu envie de me remettre à cette fic qui s’appelait « les dégâts félins » mais qui aurait été trop courte donc que j’ai décidé de rebaptiser et continuer.

 

 

LES DEGATS D’UN BLONDINET MALCHANCEUX.

 

By Endokû

 

 

1/Le début du changement.

 

           

 

    « -S’il te plait, Ed ! »

Une fois encore celui-ci refusa d’accepter la demande de son frère. L’armure tenait dans ses mains un adorable petit chaton roux tacheté de noir, encore mouillé par la pluie.

    -Al, on ne peut pas s’encombrer de cette animal. Avec nos recherches c’est impossible, et nous n’aurions pas assez de temps à lui consacrer. 

L’animal descendit de son perchoir pour venir se frotter contre la jambe bionique du Fullmetal tout en laissant échapper quelques ronronnements. Edward se laissa attendrir par l’innocente créature mais ne céda pas au caprice de son frangin. Il prit alors le félin dans ses bras et avança dans le couloir du QG.

    - Ne t’inquiète pas, j’ai peut-être une possibilité pour qu’il ne retourne pas à la rue. Du moins je l’espère.

Edward s’arrêta devant la grande porte de chêne du bureau du colonel Roy Mustang et dissimula l’animal dans son débardeur puis referma la veste. Il frappa…aucune réponse. Il recommença plus fort en appelant son supérieur. Toujours aucune réaction. Peut-être que le colonel n’était pas là après tout. Pour s’en assurer, Ed essaya d’ouvrir l’imposante porte. Cette dernière était ouverte, le colonel ne pouvait donc pas être parti sans la fermer donc il ne pouvait qu’être assis à son bureau en faisant semblant de travailler. Quand Edward pénétra enfin dans la pièce il découvrit le colonel dans toute sa splendeur. Bel et bien assit à son bureau mais les yeux fermés, la tête appuyée contre le combiné du téléphone soutenu par son épaule droite, la bouche légèrement ouverte d’où coulait un léger filet de bave qui continuait sa descente sur des documents importants rangés devant l’individu. Le colonel avait l’air drôlement intéressé par sa conversation téléphonique. Edward s’approcha de cet étrange personnage tellement gracieux qu’il appelait colonel et face à cette scène pittoresque il ne put s’empêcher de ricaner.

    -Et bien ! Il a fier allure notre colonel dites donc !

Roy battit des cils avant d’ouvrir complètement les yeux pour découvrir qui était à l’origine de son réveil. Quand son regard croisa enfin celui si doré et mielleux du Fullmetal il n’en fut qu’amplement réveillé et d’un coup de revers de la main il s’essuya le coin de la bouche.

    -Désolé Hughes tu continueras de me parler de tes vacances avec ta femme et ta fille une autre fois car Edward vient de me rendre une visite imprévue dont il aurait pût me prévenir !

Bonne excuse pour mettre un terme à la conversation alors qu’il aurait pût repasser plus tard. Une fois que le colonel eut enfin raccroché il demanda au Fullmetal ce qui l’amenait. Edward se pencha en haut du bureau et avec son plus éclatant sourire, signé colgate total évidemment, lui avoua qu’il avait un service à lui demander.

    -Cela dépend…Quel genre de service ?

Avant de pouvoir donner sa réponse, Ed sentit l'animal commençant à se tortiller, par manque d'oxygène, pour trouver la sortie de sa prison. Le colonel détourna les yeux pour observer cette scène incompréhensible pour lui en ce moment. Qu'est ce qui pouvait bien remuer ainsi sous cette veste? Il leva les yeux sur ceux du Fullmetal en attendant une explication à ce mystère. Edward comprit qu’il ne pouvait plus le cacher indéfiniment et ouvrit sa veste, puis le chat sortit sa tête par le col du débardeur et poussa un adorable miaulement. Roy se recula au fond de son fauteuil et croisa une fois encore le regard de son sous-fifre mais cette fois ci il était en train de le supplier. Aucune explication ne se fit demander, il comprenait très bien ce que voulait le blondinet. Oh non, non, non ! Il était hors de question pour lui de garder cette créature. Edward insista sous le prétexte que Alphonse serait peiné s’il devait remettre à la rue cette si fragile petite chose.

    -Tu crois que j’ai les moyens peut-être ?!

Alors là Ed fut plus que frustré par cette réponse et sortit à grands pas de la pièce en prenant bien le soin de claquer la porte pour faire tomber le cadre qui se trouvait juste au-dessus. Alphonse qui avait attendu devant la porte ne posa aucune question en voyant la mauvaise humeur de son « grand » frère.

Ed se dirigea vers le bureau spécial détente où étaient aménagées une petite bibliothèque et une machine à café. Hawkeye, Havock et Falman s’y trouvaient et virent déferler la fureur dévastatrice du Fullmetal. Il cogna le mur tout en grommelant des injures destinées au colonel. Il frappa aussi la pauvre petite machine à café puis donna un coup de pied dans la bibliothèque dont les livres s’avancèrent légèrement suite à ce choc.

    -Pas les moyens ! Comme s’il était mal payé ! Egoïste ouais !

Alphonse tenta de le calmer, en vain, il décida donc de lui reprendre la chaton avant que celui ci ne subisse d’atroces tortures. Ed remit un coup dans la bibliothèque, malheureusement celle-ci n’apprécia guère et, dans un élan de vengeance, laissa tomber sa ranger d’énormes dictionnaires sur le crâne de son agresseur. Celui-ci tomba raide par terre, la tête commençant à saigner. Si l’on supprimait les bruits d’affolements que firent les militaires nous aurions pût entendre discrètement le rire sadique de la bibliothèque heureuse de son exploit. Après tout, elle n’était pas en tort, ce n’était que de la légitime défense de sa part contre ce fou furieux. On allait quand même pas lui faire un procès alors que c’étaient les militaires qui ne prenaient pas soin du matériel mit à leur disposition.

            Edward fut allongé sur un lit à l’infirmerie. Hawkeye, Havock, Falman, Alphonse et Mustang attendaient son réveil à son chevet.

 

 

 

 

*

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