AUTEURS : Ma-chan et Sky.
ORIGINE : Soul Calibur
2
RATING : J’avoue avoir longuement hésité
entre PG-13 et R… Et puis après une seconde relecture je me suis dit qu’il
valait mieux mettre un trop grand rating qu’un trop p’tit…
PAIRINGS : Euh… C’est… Oh et pis non vous
verrez bien par vous-même ( me tuez pas please !) Juste une chose : YAOI ! Z’êtes prévenus ! Vous viendrez pas vous plaindre ! DISCLAIMER : Bah les
persos y sont pas à nous et tout le bla-bla habituel… On les emprunte juste, on
les rendra dans un état potable, promis… Enfin peut-être… (il
va sans dire que presque rien ne se passe ainsi dans le jeu original, vala tout est dit…) Pis tous les persos sont OOC ! Et gnia !
ATTENTION : Cette
fic a été écrite après avoir joué non-stop un après-midi sur SCII sans
interruption ni pour boire ni pour manger… Donc gros délire en perspective et
si l’ambiance vous plaît pas, y’a une fonction « précédente » qui est trèèèèèèèèèès pratique… De plus, c’est la version LEMON. Z’aimez
pas, lisez pas. Y’a l’autre version sans le lem’ disponible sur le site.
TODAY IS A STRANGE DAY
By Ma-chan et
Sky
Yunsung entra, une main sur le mur, un bougeoir dans l’autre. Il
avança précautionneusement sur le sol dallé irrégulièrement, et délogea de la pointe
de son épée une toile d’araignée qui s’était installée là le jour même. Il
réussit à traverser sans encombre le couloir sombre jusqu'à la salle principale
du vieux château. Voyant tous les combattants réunis pour le repas de midi,
servi par Talim et Cassandra
dans des assiettes ébréchées, il maudit encore une fois la fatalité, incarnée
en la personne d’Astaroth. Ce dernier et Yoshimitsu avaient détruis les anciens locaux et tous les
combattants, endettés jusqu’au cou, avaient dû choisir un vieux château
rustique et vétuste pour la 3° édition du Tournoi. Ce qui avait tellement
contrarié Taki et Ivy
qu’elles avaient décidé de faire grève, et, déguisées en Berserker,
elles hantaient les couloirs à la recherche d’un combattant pour lui faire sa
fête… De plus, sur l’estrade en bois dressée avec les moyens du bord par
Raphaël, chaque jour, un combattant devait faire un kata (une démonstration de
ses techniques) pour récolter l’argent des passants bienveillants. En effet, le
château était situé en plein milieu de la ville…Et chaque jour des aventuriers,
ou leurs cadavres, étaient récupérés dans les pièges laissés par les anciens
habitants du château.
Et Yunsung buta sur une dalle
saillante et atterrit tête la première sur le banc où se trouvaient Link et Kilik côte à côte,
c’est-à-dire sur Kilik et la tête dans le giron de Link.
Avant que
quiconque d’autre ait pu réagir, Nightmare l’avait
chopé par le col, secoué de haut en bas, et balancé contre le mur à l’autre
bout de la pièce, où il atterrit avec un gros splortch,
c’est-à-dire le bruit d’une mouche écrasée contre une vitre et qui n’avait RIEN
compris à la situation. Yunsung, pas la mouche.
Talim, avec un
petit cri de surprise, abandonna son plateau sur la tête de Cassandra,
et se précipita vers lui.
TALIM :
-« Oh, Yunsung, est-ce que ça va ? »
YUNSUNG :
-« Euh… Gnieuh… »
TALIM :
-« Je suis sûre que Nightmare s’en veut, mais nous
savons tous qu’il ne contrôle pas sa force ! »
YUNSUNG :
-« Euh… Gnieuh… »
Pendant
ce temps-là, Cassandra avait bien du mal à conserver
son équilibre avec le plateau sur la tête.
CASSANDRA
: -« Ah ! Talim, reviens ! Je vais lâcher ! Aaaaaah ! »
Et elle
s’effondra ridiculement sur Raphaël, qui, scandalisé, commenta :
RAPHAEL :
-« Oh ! Tu n’as VRAIMENT pas de bonnes manières ! »
Et Talim, consternée, s’en fut s’excuser avec effusion et
ramasser les débris du plateau, enguirlandée par un Maxi furieux :
MAXI : -«
Eh ! Vous auriez pu faire gaffe, quand même ! Il ne nous reste plus que deux plateaux
! »
Ce qui
excéda Seung Mina :
SEUNG
MINA : -« Oh, ça va, hein ! On voit bien que ce n’est pas toi qui sers ! »
Ce qui se
termina en duel Maxi/Seung Mina. Et le vainqueur fut Seung Mina, qui remporta la manche grâce à un coup de pied
vicieux bien placé.
Après cet
interlude, et que l’ensemble des combattants eurent quitté la salle, ne
laissant que Link et Talim
qui s’occupaient d’un Yunsung bien sonné, deux
rugissements se firent entendre. Deux. Et deux ombres s’approchèrent et
explosèrent la porte d’un coup de pied magistral.
Les deux
ombres étaient… Astaroth, l’ancien vainqueur de
ASTAROTH
: -« Ils sont trois. Nous sommes deux. Donc, il y en a un qui va s’échapper.
Qui allons-nous laisser en vie ? »
CERVANTES
: -« Mais non, réfléchis ! Y’en a un qui ne peut plus bouger. Donc, si on
s’occupe des deux autres, on en aura trois pour le prix de deux ! »
TALIM :
-« Que nous veulent-ils ? Ah ! Au secours ! »
Hurla-t-elle
alors que les deux zigotos s’approchaient d’elle et du blond.
LINK : -«
Toryaaa ! » (Fuyons !)
Sitôt
dit, sitôt fait, et Yunsung sur son dos, Talim sous son bras, Link
traversa les couloirs sombres et tortueux au pas de charge. Il passa devant Ivy et Taki-Berserker qui lui
hurlaient de s’arrêter pour un duel, et qui eurent tôt fait de le rattraper
dans sa course quand elle aperçurent Astaroth et Cervantes, qui
hurlaient :
ASTA
& CERVAN : -« Le blond ! Laaaaaiiiiissez-nous le bloooooooonnnnnnnnd ! »
Link déglutit
difficilement, et Taki et Ivy,
pour se débarrasser de leur poursuivant, saisirent chacune un bras de Link qu’elles jetèrent en pâture aux deux affreux.
LINK : -«
Toryaaa ! » (Kyaaa avec une
voix suraiguë, ou oyo, comme vous voulez).
Et Astaroth et Cervantes emmenèrent
leur pauvre proie innocente au milieu des Catacombes du château.
Puis Ivy et Taki abandonnèrent la
pauvre petite Talim, traînant Yunsung
par le bras, au milieu des couloirs.
Talim déboucha hors
d’haleine dans la salle de jeu des combattants, interrompant une partie de
poker en faisant voler les cartes. Elle était épuisée, car elle avait passé
l’après-midi à se perdre et à traîner Yunsung dans
les couloirs…
TALIM :
-« Aidez-nous ! Astaroth et Cervantes
ont enlevé Link ! On ne sait plus quoi faire !
Aidez-nous ! »
Les
combattants se regardèrent. Regardèrent Talim. Se
regardèrent encore une fois. Finalement, Raphaël répondit :
RAPHAEL :
-« Mais pourquoi Link et non pas toi ? Tu es pourtant
beaucoup plus mignonne ! »
TALIM :
-« Je ne sais pas ! Mais ils en veulent aux BLONDS ! »
Ce qui
fut accueillit par un « Iiiiirk » de la part des
blonds du dortoir.
CASSANDRA
: -« Mais comment allons-nous les retrouver ? »
MAXI : -«
Moi je sais ! Suivons la trace de Yunsung, la trace
sans poussière ! »
En effet,
en traînant Yunsung, Talim
avait fait une grande traînée sans poussière, poussière qui se trouvait
d’ailleurs sur le roux.
Dans un
hurlement bestial, tous les blonds s’en furent rechercher Link…
Tous sauf un. Et il ne retentit bientôt dans le couloir que l’écho de leurs
cris de guerre :
TOUS LES
BLONDS : -«
Et avec
un petit soupir, Talim s’en fut chercher
de l’eau glacée dans le puits, dont elle aspergea copieusement Yunsung, qui se réveilla en hurlant :
YUNSUNG :
-« Au feu ! Y pleut ! Oscour ! »
TALIM :
-« T’es COMPLETEMENT gâteux mon pauvre ! »
YUNSUNG :
-« Gaaah… »
Puis Talim regarda autour d’elle.
TALIM :
-« Mais… Où sont Kilik et Nightmare
? Peux-tu aller les chercher, Yunsung ? »(elle a peur du noir).
Pas de
réponse.
TALIM :
-« Yunsung ? Aaah ! Il a
disparu ! »
En effet,
Yunsung avait profité d’un instant d’inattention de
la brunette pour s’enfuir dans les couloirs, histoire d’aller chercher de
l’aspirine pour soulager son mal de tête carabiné.
Et au
détour d’un chemin… Il aperçut Kilik. Sans trop
savoir pourquoi, il s’aplatit contre le mur de manière à rester invisible. Et
sortant de l’ombre, donc rentrant dans son champ de vision, Nightmare
se rapprocha de Kilik… Et prit le brun dans ses bras
pour lui donner un baiser passionné, auquel Kilik
répondit avec effusion… Et force gémissement. Ce qui donna à Yunsung la nette impression qu’il n’aurait pas dû être ici,
et aussi mêlé d’un sentiment de dégoût : comment deux HOMMES pouvaient-ils
faire ça ?
Yunsung prit une
grande inspiration : Nightmare, alerté par le bruit,
cessa de s’occuper de son compagnon et regarda dans sa direction sans le voir.
Craignant qu’il n’ait été découvert, et jouant le tout pour le tout, Yunsung sortit de l’ombre et, d’un pas qu’il voulait calme,
avec l’air le plus niais et innocent possible, il passa devant eux avec un «
salut les potes » qui sonnait à peu près juste.
Et Yunsung s’enfuit dans sa chambre, sa migraine comme
miraculeusement oubliée.
Le
lendemain, dans la grande salle où ils servaient les repas, Yunsung,
se tenant aussi loin que possible de Kilik et Nightmare, entendit des voix, ou plutôt des rires. Et
Et Yunsung faillit en recracher son déjeuner.
Talim, en jeune
fille bien élevée, demanda aux blonds ce qui leur était arrivé… Et ce fut
Raphaël, entre deux éclats de rire, qui lui répondit :
RAPHAEL :
-« En fait, y’z’ont rien fait de bien grave… Mouhaha ! Link leur servait juste
de porte-échiquier car ils avaient cassé leur table !
Hahaha… T’as vu, ils ont mis des sangles et ont
attaché leur plateau d’échec à ses oreilles… Wouhahaha
! »
Et tous
partirent d’un gigantesque éclat de rire aux dépens du pauvre elfe. Jusqu'à ce
que Talim s’écrie :
TALIM :
-« Oh ! Regardez ! C’est l’heure ! Il y a du monde dehors ! Quelqu’un doit
aller leur montrer un kata ! »
MAXI
(avec un petit sourire sardonique) : -« Et si tu y allais, Link
? »
Link s’enfuit dans
le couloir avec son ridicule plateau sur la tête. Puis tous entendirent un
hurlement.
RAPHAEL :
-« Oh, il est tombé sur Taki et Ivy…
»
NIGHTMARE
: -« Dieu ait son âme… »
CASSANDRA
: -« Peut-être qu’il s’est fait rattraper par Astaroth
et Cervantes ? »
SOPHITIA
: -« Allons voir ! »
Les
quatre s’enfuient à la poursuite de Link, alors que Seung Mina attrapait sa liste.
YUNSUNG :
-« Sophitia ! Traîtresse ! Tu t’enfuis parce que
s’était à toi de faire le kata, hein ? »
SEUNG
MINA (imperturbable) : -« Voyons… Mis à part Sophitia
et Link, les deux qui doivent encore faire des katas
sont… Yunsung et Kilik ! »
YUNSUNG :
-« Kowa ? »
Talim se met à
dansoter et à frapper des mains.
TALIM :
-« Ouais ! Ouais ! Si on les faisait combattre l’un contre l’autre ? »
SEUNG
MINA : -« Oh, ça c’est une idée qu’elle est bonne ! »
XIANGHUA
: -« Chouette ! Allons-y ! »
YUNSUNG :
-« EEEH ! Mais j’veux pas !
»
SEUNG
MINA : -« Tu iras quand même ! »
YUNSUNG : -« Nan ! »
XIANGHUA : -« Si
! »
YUNSUNG : -« Nan ! »
TALIM :
-« Si teu plaît… »
YUNSUNG :
-« Euh… »
Seung Mina se fâcha,
attrapa Yunsung, et le porta jusqu'à l’estrade. Où,
affrontant, ou plutôt surmontant, son grand dégoût, il fut bien obligé
d’attaquer Kilik.
Au terme
d’un combat acharné et mémorable qui dura au moins trois secondes, Yunsung fut mit au tapis de la plus magnifique des façons :
une prise, qui valut une jolie trace de gifle sur la joue d’un Kilik n’ayant RIEN compris à la situation. Et sous les
hourras (enfin plutôt les huées pour lui) du public, Yunsung,
furieux, quitta l’estrade et rentra dans la pénombre du château. Pénombre toute
relative, car bientôt arriva la masse des autres combattants. Talim courut auprès de lui, les larmes aux yeux.
TALIM :
-« Mais enfin, Yunsung, pourquoi l’as-tu giflé ? »
SEUNG
MINA (qui n’en manque pas une) : -« Alors là, tu t’es pris une raclée mémorable
! C’est quand tu es tellement déçu que tu frappe les
autres combattants ? »
YUNSUNG :
-« Mais enfin ! Il n’avait qu’a pas me toucher ! »
XIANGHUA
: -« Comment tu veux te battre sans te faire toucher, toi ? »
YUNSUNG :
-« Je ne VEUX pas que ce sale homo pose ses mains sur moi ! »
Tous les
regards se tournèrent vers Kilik, sur le pas de la
porte, qui avait soudain pâli. Xianghua s’approcha de
lui et inclina la tête, le dévisageant comme une bête curieuse. Talim demanda à Yunsung :
TALIM :
-« Yunsung, c’est vrai ce que tu avance ? »
Le roux,
quelque peu gêné pour Kilik, a qui il n’avait pas
voulu causer tellement de torts, répondit :
YUNSUNG :
-« Ben ouais… Il embrassait Nightmare hier soir… »
Ce qui
arracha un drôle de hoquet à Kilik qui s’enfuit en
courant dans les couloirs.
Le
silence se fit pesant dans l’équipe. Puis Talim se
tourna vers Yunsung et lui dit d’une voix douce :
TALIM :
-« Tu devrais aller le chercher, Yunsung… Il va se
perdre seul dans les couloirs, et il pourrait tomber sur Ivy
et Taki, ou Nécrid, ou Yoshimitsu, ou Charade ! Ou Astaroth
et Cervantes ! »
Sa voix
filait dans les aigus, et Yunsung décida de ne pas la
contrarier davantage et se lança à la poursuite du brun.
Nightmare déplaça
son cavalier à l’instigation de Raphaël.
CASSANDRA
: -« Woohaa ! Echec et Mat ! Vous avez encore gagné !
Vous êtes trop forts ! »
NIGHTMARE
: -« Niark niark… »
RAPHAEL
(à l’intention d’Astaroth et Cervantes)
: -« On fera la revanche une autre fois ! Allez, mesdames, nous vous laissons
l’échiquier ! »
Et,
galamment, nos deux compères cédèrent la place à Cassandra
et Sophitia, qui réinstallèrent les pièces sur
l’échiquier, le tout sur la tête d’un pauvre Link qui
s’ennuyait profondément ; effectivement il ne pouvait même pas voir les
parties…
Nightmare et
Raphaël quittèrent la pièce, laissant la partie se dérouler devant les yeux de Yoshimitsu et Mitsurugi (qui
jouaient contre les filles), Nécrid, Charade, Voldo, Astaroth et Cervantes.
Dés
qu’ils eurent rejoint la confortable obscurité des couloirs, Nightmare glissa un bras autour de la taille de Raphaël.
RAPHAEL :
-« Tu n’avais pas déjà un petit ami, toi ? »
NIGHTMARE
: -« Bah, il était pleurnichard… J’préfère les grands blonds intelligents. »
RAPHAEL :
-« C’est un compliment ? »
NIGHTMARE
: -« Banane… »
Et il se
pencha pour embrasser son nouveau chéri.
Evidemment,
comme les fics sont mal faites et qu’on a besoin de ça
pour faire avancer l’histoire, c’est à ce moment que Kilik
tomba sur eux.
KILIK :
-« Aaaaargh ! Nightmare !
Comment peux-tu me faire ça ? »
NIGHTMARE
: -« J’aime pas les pleurnichards ! (Kilik était en
train de pleurer, mais ça vous vous en doutez, hein !) Tu ne m’amuse
plus. Va-t’en ! »
Et les
deux tourtereaux passèrent devant un Kilik décomposé
sans y prêter plus attention.
Yunsung s’arrêta
devant eux :
YUNSUNG :
-« S’cusez-moi, z’auriez pas vu Kilik
? »
RAPHAEL :
-« On est passé devant y’a pas deux minutes… »
Et Yunsung s’en fut, laissant les deux se bécoter en paix
(rappelons que l’homosexualité le dérange) et se sentit pris d’un élan de pitié
et de sympathie pour le pauvre Kilik, aussi
cruellement trompé.
Il
parcourut le couloir jusqu'à tomber sur Kilik. Le
brun était assit sur le sol froid et poussiéreux, dos au mur, recroquevillé sur
lui-même. Ne sachant trop que faire, Yunsung
s’accroupit et lui posa la main sur l’épaule. Aucune réaction.
Inquiet, Yunsung lui attrapa les deux épaules et le secoua. Kilik leva sur lui regard lourdement cynique :
KILIK :
-« Tiens, ça ne te dérange plus de me toucher, maintenant ? »
Ce qui
prit Yunsung au dépourvu. Le brun était plus pâle
qu’un mort, et ses yeux étaient gonflés comme s’il avait pleuré toutes les
larmes de son corps (ce qui était certainement le cas). Yunsung
ne savait plus que faire face à la détresse de son… ami ? Il prit une grande
inspiration, et lui dit d’une voix plus douce qu’a l’accoutumé :
YUNSUNG :
-« Tu sais quoi ? Tu devrais retourner dans ta chambre et te reposer. »
Kilik reposa son
front sur ses genoux.
KILIK :
-« … »
YUNSUNG :
-« Oh ! Tu m’écoutes oui ? J’essaye d’être sympa, fais un effort ! »
KILIK :
-« … Non. »
YUNSUNG :
-« QUOI ? !»
KILIK :
-« J’veux pas retourner dans ma chambre. »
YUNSUNG :
-« Hein ? Pourquoi ? »
Yunsung regretta
immédiatement ses paroles. Et si Kilik lui sortait des
détails euh… privés, qu’il n’avait pas envie d’entendre ?
KILIK :
-« J’ai pas de chambre… »
YUNSUNG :
-« KOWA ? »
KILIK :
-« Ben y manquait une chambre, alors j’suis allé avec
Nightmare… »
YUNSUNG
:-« Hum…euh… »
Le roux
réfléchit deux minutes. Puis, il prit une grande inspiration (encore ?) :
YUNSUNG
:-« T’as qu’a… venir dormir… dans… urggl… ma.. argg… chambre.
»
KILIK :-« … »
YUNSUNG :-« Heh
! Bordel, tu m’écoutes oui ! J’me ridiculise
suffisamment comme ça ! »
Et Yunsung secoua Kilik tellement
fort que ce dernier tomba sur le sol.
YUNSUNG :
-« Oups… »
Le brun
n’avait pas réagi. Il pleurait. Yunsung se sentait
vraiment stupide :
YUNSUNG
:-« Aah, excuse-moi ! Je suis désolééé
! »
Kilik ne réagissait
toujours pas, occupé comme il l’était à verser une fontaine de larmes. Yunsung soupira pour la troisième fois en moins de dix
minutes. Il souleva le brun, le prit dans ses bras (non sans quelques peines,
car Kilik était au moins aussi lourd que lui) et
traversa les couloirs, priant pour que personne ne le voie, alors que le brun
sanglotait contre son épaule.
Comment Yunsung fit-il pour arriver à sa chambre sans se perdre, ni
sans faire une rencontre indésirable ? Mystère. Peut-être était-ce le précieux
fardeau qu’il transportait ? … Aaah, il fallait qu’il
se calme, qu’il arrête de penser à CA. Il aimait les filles, lui ! Son type
c’était plutôt Taki-les-gros-lolos !
Il ferma
précipitamment la porte de sa chambre d’un coup de pied, faisant voler de la
poussière à travers toute la pièce, et jeta Kilik sur
le lit miteux. En voyant l’état de la chambre, le roux se sentit honteux.
YUNSUNG
:-« Ah, désolé, la chambre de Nightmare doit sûrement
être mieux que la mienne… »
Et il se
mit la main sur la bouche avec la ferme impression d’avoir dit une grosse
connerie.
Comme Kilik continuait à sangloter désespérément, Yunsung s’assit à côté de lui.
YUNSUNG
:-« Bon, qu’est-ce que j’ai dit, qu’est-ce que j’ai fait ? Dis-le-moi en face,
comme un homme, un vrai ! »
Oups… Encore une
réflexion qu’il aurait pu garder pour lui…
KILIK :-«
… Tiens, je remonte dans ton estime… »
YUNSUNG
:-« Hein ? »
KILIK :-«
OUI J’SUIS HOMO ! CA TE DERANGE ? TANT PIS POUR TA GUEULE ! »
Yunsung était
bouche bée. Avait-il tellement fait de mal au brun ? Euh… après mûre réflexion,
oui, sûrement.
YUNSUNG :
-« Ca… t’as fait… mal à ce point… que je dise aux autres que t’étais homo ? »
Kilik ne répondit
pas, mais fut pris de violents hoquets.
(Sky :
-Ma-chan ! T’as pas finit de le faire chialer comme une meuf, là !
Ma-chan
: -Meuh non, c’est marrant !)
Yunsung se sentit
pris d’une bouffée de colère, mais essaya de se contenir.
YUNSUNG
:-« Bon, et pis y’a quoi d’autre, mis a part que ton chéri c’est cassé avec un
autre mec ? »
KILIK :-«
CRETIN ! »
Une gifle
bien méritée fouetta la joue de Yunsung.
YUNSUNG
:-« … ‘scuse… Y’a quoi d’autre ? »
Kilik se sentit
obligé de compléter la symétrie du motif sur l’autre joue.
YUNSUNG
:-« Bah ? T’était vraiment obligé, là ? »
KILIK :-« Sniff… »
YUNSUNG :-« Ah nan
! Frappe-moi si tu veux, mais arrête de
chialer ! »
Et Kilik répondit d’une toute petite voix :
KILIK :-«
En fait… la façon dont tu m’as proposé ta chambre… C’était exactement la même
que Nightmare me sortait tous les
soirs… »
(Ma-chan
: -Ouais, là y’a kekchose à comprendre… J’précise pour ceux qu’on pas l’esprit
aussi mal tourné que moi… WAHAHA ! ! ! Gloups… NAN
SKY ME FRAPPE PAS OUI J’VAIS
YUNSUNG
:-« Ah… euh… désolé… »
KILIK :-«
Tu t’excuse toujours quand il ne faut pas et jamais quand il faut… C’est une
seconde nature chez toi ? »
YUNSUNG
:-« Hé ! Ca suffit maintenant monsieur le cynique-ironique
! »
Kilik ne lui
répondit pas.
YUNSUNG
:-« Bon, ok, qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour me faire pardonner ? »
KILIK :-«
Tu veux vraiment le savoir ? »
YUNSUNG
:-« Ben ouais… J’ferais tout ce que tu veux, sauf si tu me demande de me
fritter Nightmare ou Raphaël, ou Astaroth
ou Cervantes ou euh… »
KILIK :-«
Vraiment tout ? »
YUNSUNG
:-« Ben ouais… Il est où le piège ? Ah… OH NAN ! »
KILIK :-«
Tu ne sais pas ce que tu veux ! »
YUNSUNG
:-« Dis-moi ce que tu veux, on verra après… »
KILIK :-«
Et si… »
YUNSUNG
:-« Et si ? »
KILIK :-«
Oh et pis zut ! File-moi ton lit. »
Et Kilik s’enfouit sous les draps, tourna le dos à Yunsung et recommença à pleurer.
(Et
là, Sky pète un câble ou deux, et étrangle Ma-chan passkelle
veut le dénouement. Compréhensible s’pa ?)
YUNSUNG: /Oh
nan y r’commence… Qu’est-ce que je fais pour le
sortir de ses idées morbides ? Et si… NAN MAIS CA VA PAS
Notre
rouquin national posa la main sur l’épaule de Kilik
et le força à se retourner vers lui.
YUNSUNG
:-« Kilik… Eh Kilik !
Ecoute-moi mmph ! »
Yunsung n’avait pas
pu finir sa phrase, car dès qu’il l’avait tourné vers lui, Kilik
s’était agrippé à lui de toutes ses forces et avait commencé à l’embrasser
goulûment, désespérément…
Yunsung, surpris, ne
songea pas à repousser le brun… Peut-être n’en eut-il pas le courage ? Les
lèvres chaudes de Kilik recherchaient les siennes
pour un ballet enflammé… Elles avaient un goût salé de larmes. Le roux sursauta
lorsque la langue de Kilik caressa ses lèvres, d’abord
doucement, puis de plus en plus insistantes. Yunsung,
interloqué, doutait de la conduite à tenir. Devait-il ouvrir la bouche, comme
semblait le lui demander Kilik, ou repousser le brun
d’un air dégoûté ? Ou… Il n’eut pas le temps de spéculer davantage, car la
porte s’ouvrit sur une Talim très inquiète, tellement
inquiète qu’elle n’avait pas prit la peine de frapper.
(Sky :
Ma-chan TU VA DIE-ER ! CREVE ! Là, tous les câbles de son cerveau lâchent et
elle se fracasse la tête contre le lit.
Ma-chan
: Euh, Isa, die-er c’est
MON verbe…
Sky :
Ma-chan
: Rhoo la perverse …)
TALIM :-«
Yunsung ! T’as retrouvé Kilik
finale… oups ! Euh… J’vais
pas déranger plus… à tout à l’heure… »
Et la
petite brunette referma précautionneusement la porte derrière elle.
Et Yunsung repoussa Kilik d’un air
dégoûté et s’essuya la bouche furieusement du revers de la main.
(Ma-chan
: Niark niark… N’aime les
histoires longues. J’suis zarb’ hein ? Arrrg se fait étrangler par Isa-chan
Sky :
Finis c’te fic illico bordel ! /Elle a osé rallonger…/
Aky : Il est
con ce gars, y’ sait pas s’ky veut…)
YUNSUNG
:-« Qu’est… Qu’est-ce-tu m’as fait ! NE ME TOUCHE PLUS JAMAIS, COMPRIS ! J’SUIS PAS HOMO MOI, PAS COMME TON TRAITRE DE NIGHTMARE
CHERI ! NE ME PRENDS PAS POUR UN REMPLACANT ! J’SUIS
PAS UN BOUCHE-TROU NON PLUS ! NI UN JOUET QU’ON UTILISE UNE NUIT PUIS QU’ON
ABANDONNE ENSUITE ! »
Et Yunsung, furieux, quitta la pièce en claquant la porte,
laissant le brun pleurer sur son sort et aussi sur son lit.
(Ma-chan
: Don’t cry ! Euh ! C’est Mitsurugi qui dit ça !
Sky :
BOSSE !
Ma-chan
: /Pour une fois que c’est pas l’contraire…
En
chemin, Yunsung croisa Talim
adossée au mur, qui reprenait sa respiration comme si elle avait été
horriblement choquée. Le roux tenta de clarifier la situation.
YUNSUNG
:-« Mais, Talim, c’est pas ce que tu crois ! C’est Kilik ! Il a profité d’un moment d’inattention pour
m’embrasser ! »
TALIM :-«
Ah bon ? »
Seung Mina et Xianghua arrivent soudain au détour d’un couloir.
SEUNG
MINA :-« Quoi ? Qui t’a embrassé ? »
XIANGHUA
:-« Kéky c’est passé ? »
Se
sentant devenir pivoine, Yunsung préféra prendre la
fuite plutôt que d’affronter les trois jeunes femmes.
En
courant dans tous les couloirs en direction de sa chambre, car il n’avait nulle
part ailleurs où aller, de multiples questions tourbillonnaient dans sa tête.
N’avait-il pas été cruel de le repousser ainsi ? Après tout, il l’avait d’abord
laissé faire… Non ! C’était entièrement de sa faute ! Comment avait-il osé le
toucher ? ! Un homme, en embrasser un autre ! Et il l’avait laissé faire ! Il
fallait absolument qu’il se trouve une petite amie sympathique… Mais qui
voudrait de lui après cet incident ? Tout le monde serait bientôt au courant !
Yunsung s’arrêta
devant la porte de sa chambre et reprit calmement sa respiration. Puis il
ouvrit la porte… Si Kilik osait le retoucher une
seule fois… Hein ? IL N’Y AVAIT PERSONNE ! Où était passé
l’autre andouille ? Il avait dû s’enfuir par la fenêtre ouverte… Qui donnait
sur la cour extérieure du château, deux étages plus bas.
Yunsung se sentit
pris de panique. Et si, après ces trois chocs successifs, Kilik
s’était enfuit pour se SUICIDER ? PAR
Le roux
perdit son sang-froid et sauta dans la cour…
Il eut le
temps d’en faire le tour sans apercevoir aucune trace de Kilik.
Un arbre bougea à sa droite. Yunsung sauta et
s’agrippa à une branche… Son jeu de jambes légendaire lui servait enfin. Il
s’assit à califourchon sur la branche… Et terrifia le malheureux volatile qui
s’y trouvait. Yunsung poussa un soupir et se laissa
glisser à terre, jetant un caillou à l’oiseau qui l’évita superbement et se
posa sur le toit d’une ancienne remise. Yunsung
soupira un instant, et reprit sa route jusqu’à ce qu’une information confuse atteigne
son petit cerveau. UNE REMISE ! Et il ne l’avait pas fouillée ! Le roux y
pénétra en courant. Tout au fond de la remise, qui était en fait un garage,
devant quelques bottes de foin… Il n’y avait que de vieilles machines agricoles
archaïques.
Yunsung, dépité,
sortit de la remise… A l’entrée, toutefois, il se retourna une dernière fois,
et vit que l’oiseau avait quitté le toit pour une botte de paille au fond de la
remise, et lançait de tristes trilles.
Touché
par le chant mélancolique de l’oiseau, Yunsung vint
s’asseoir à côté de lui… Et comme l’oiseau s’envolait, il vit, entre la botte
de foin et le tracteur archaïque, recroquevillé dans l’ombre…
YUNSUNG
:-« Kilik ! »
Il
s’approcha du jeune homme, honteux de sa conduite passée. Le brun releva la
tête, le regarda, et lui dit d’une voix froide :
KILIK :-«
Yunsung… Fais- moi l’amour ici et maintenant si tu
veux que je vive. Sinon… Je me suicide. »
Et le
regard de Yunsung se posa anxieusement sur le
couteau, sortit d’on ne sait où, aux pieds de Kilik.
Qui reprit :
KILIK :-«
Soit tu essaye de te faire pardonner, sois tu abandonne et je meure. »
YUNSUNG
:-« Mais… «
KILIK :-«
PAS DE MAIS ! DECIDE-TOI VITE ! »
Yunsung hésita.
(Sky :
Mon dieu il est con… mais qu’il est con…
Ma-chan
: Homophobe, c’est la même chose ! elle aime bien les
cons
Mais
c’est qu’il le laisserait crever ! O.o)
Kilik répéta d’une
voix plus calme, plus dangereuse mais d’où perçait une pointe de tristesse et
d’ironie.
KILIK :-«
Dépêche-toi ! »
YUNSUNG
:-« Hein ? Tu me menace ? »
Il avait
décidé de gagner du temps… Mais Kilik, l’air résolu,
s’empara du couteau et le plaça contre sa gorge.
YUNSUNG
:-« ARRETE ! JE LE FERAI ! »
Yunsung ne savait
pas quelle lubie l’avait pris de dire ça… D’accord, il ne souhaitait pas la
mort de Kilik, mais tout de même !
Le brun
reposa le couteau à côté de lui, se détendit et appuya sa tête contre le mur.
Voyant que Yunsung ne bougeait pas, il dit :
KILIK :-«
Eh bien, décide-toi ! »
YUNSUNG
:-« Mais j’ai pris ma décision, je te rappelle ! »
KILIK :-«
Alors vient… Fais-le… Si tu es un homme, un vrai » ajouta-t-il avec une pointe
d’ironie.
Piqué au
vif, honteux, gêné que le brun réutilises ses bêtises,
le roux s’approcha de lui et se plaça à califourchon au-dessus du brun… Le
regard de Kilik était si vague…
Le silence
s’éternisa. Comme Kilik ne bougeait pas, mais le
scrutait maintenant fixement, les yeux toujours aussi brumeux, Yunsung en déduit qu’il fallait qu’il fasse le premier
mouvement. Il hésita encore quelques instants, puis, horriblement gêné et
cramoisi, il se pencha pour, ne sachant que faire d’autre, reprendre le baiser
qu’il avait honteusement brisé la dernière fois.
Ze
lemoneuh ! (dernière mise en garde)
Les lèvres chaudes de Kilik
étaient tièdes… Mais n’avaient plus l’étrange goût de larmes. Affreusement
gêné, Yunsung pressa simplement ses lèvres un bref instant
contre celles du brun, puis rompit le baiser. Le regard pénétrant de Kilik se posa gravement sur lui… Ce n’était pas suffisant
pour lui prouver que le roux irait jusqu’au bout de l’acte. Etouffant un
gémissement de désespoir, car il aurait préféré éviter de prendre l’initiative,
Yunsung reposa ses lèvres sur celles du brun, qui
semblèrent se réchauffer à son contact. Et, timidement, suivant l’exemple que Kilik lui avait montré dans la chambre, il effleura les
lèvres du brun de sa langue. Semblant se satisfaire du frôlement, Kilik entrouvrit la bouche. Ce qui laissa le roux
interdit : que devait-il faire ? Le brun comprit son dilemme, et avec
un petit sourire au coin des lèvres, que Yunsung ne
vit évidemment pas, il prit l’initiative du baiser : de sa langue, il vint
caresser celle du roux. Et laissa ses mains se perdre sur le torse, le dos de Yunsung, monter sous le court débardeur ou descendre
jusqu’au nombril.
Le roux, qui tout d’abord n’osait pas faire un geste, plus
raide qu’un bâton, se détendit peu à peu sous les incessantes caresses. Il se
détendit même tellement qu’il se mit à haleter quand une des mains baladeuses
de Kilik remonta le débardeur pour se saisir d’un
mamelon, que le brun caressa et pressa entre deux doigts… Puis la langue de Kilik abandonna la bouche du roux pour le deuxième mamelon
qu’il mordilla un instant et lécha l’autre moment. Et il fit subir le même
traitement à l’autre mamelon alors que de ses deux mains il ôtait le débardeur,
puis commençait à faire glisser le pantalon.
Yunsung ne pensait plus à rien. Il se contentait de malaxer les
épaules de son amant, enlevant distraitement la petite veste du brun, et
offrant son torse aux caresses expertes. Il se sentait envahit par la chaude
sensation que lui procurait le moindre contact sur sa peau nue… Et il se mit à
gémir lorsque les mains de Kilik, bientôt remplacées
par sa langue, attrapèrent son sexe…
Et le brun, sans aucun air de dégoût, ce qui stupéfia Yunsung, prit le membre entier dans sa bouche.
TODAY IS A STRANGE DAY
Kilik prit le membre entier dans sa bouche, tout du moins le
plus qu’il put, et se mit à le caresser avec sa langue ; d’une main il
caressait le bas du dos du roux, et descendant quelque peut plus, il enfonça
son index dans l’anus de son amant.
Ce qui ne plut pas à l’amant en question : en effet, Yunsung se mit à protester contre l’intrusion étrangère,
protestation toutefois un petit peu étouffée par le plaisir prodigué par Kilik. Ce dernier, sans tenir compte des jérémiades de son
amant, enfonça un deuxième, puis un troisième doigt qu’il mouva
doucement, lentement, cherchant à blesser le moins possible le roux. Qui, cette
fois, se débattit et retira les intrus qui lui faisaient mal.
Kilik stoppa aussitôt ses caresses.
YUNSUNG : -" Nan mais ça va pas la tête ?
Qu’est-ce que tu fabriques encore ? ! "
KILIK : -" Faire l’amour ne se résume pas à
échanger quelques baisers, même si c’est ce que tu semble vouloir
croire… "
Yunsung jeta un regard noir à Kilik
avant que ce dernier ne commence à spéculer sur sa virginité. Virginité qui en
avait pris un prit un choc, là pour le coup…
Kilik abandonna son air désespéré :
KILIK : -" S’il-te-plaît !
Laisse-moi te prendre pour cette fois ! On fera le contraire la prochaine,
si tu veux ! Je t’en prie ! "
YUNSUNG : -" La prochaine ? "
KILIK : -" Je t’en prie ! "
Le regard larmoyant du jeune homme fit fondre les dernières
résistances de Yunsung, qui haussa les épaules,
signifiant au jeune homme qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. Tant qu’a faire, un peu plus un peu moins…
L’air ravi, Kilik embrassa la
gorge du roux alors que ses mains attrapaient les hanches de son amant et le
plaçait au-dessus de lui-même.
KILIK : -" Si tu avais la bonté de me
déshabiller complètement… "
Yunsung rougit et obéit à son amant, qui eut tôt fait de se
placer, et de lui murmurer à l’oreille :
KILIK : -" Ca va un peu faire mal au début,
mais tu t’y habituera très vite, crois-moi ! "
YUNSUNG :-" Hein ? !
Quoi ? ! C’était pas prévu dans le progouille ! "
Kilik agrippa fermement les hanches de Yunsung
qui tentait de se dégager de la soudaine intrusion qui provoquait tant de
douleur en lui… C’etait tellement *dur* et
*gros* !
YUNSUNG : -" Doucement ! "
Gémit le roux alors que les main
de Kilik le forçait à descendre, permettant au brun
de le pénétrer plus profondément. Quand, avec force grimaces d’une part, et
force encouragements de l’autre part, les fesses de Yunsung
reposèrent enfin sur son amant, dont le membre était entièrement dressé en lui,
le rouquin crut qu’il allait enfin pouvoir souffler et se détendit quelque peu,
commençant à s’habituer à l’étrange présence.
Pas de chance, les mains de Kilik
le forcèrent à adopter un mouvement de va-et-vient, lent au départ, puis de
plus en plus rapide et bestial, qui procura rapidement du plaisir au roux qui
se mit à se mouvoir de lui-même, laissant juste les mains du brun le guider.
Et, tous les deux ensembles, dans un ultime gémissement, ils se conduirent l’un-l’autre
à l’extase.
Yunsung, le premier, reprit son souffle, encore alangui, reposant
calmement sur le corps nu de son amant, attendant que son cœur veuille bien
reprendre son rythme normal. Kilik, lui aussi épuisé,
se blotti contre son nouvel amant, le serrant dans ses bras. Yunsung allait-il le repousser maintenant ?
Mais non, le rouquin nicha sa tête au creux du cou de Kilik et referma les bras autour de son torse, ses mains
caressant distraitement les côtes de son amant. Kilik
sourit… Au moins sa " demande " précipitée avait servit à
quelque chose.
KILIK : -"Tu détestes toujours autant les
homosexuels maintenant ? "
YUNSUNG : -" Mm… Si c’est comme ça tous les
soirs, je crois que je vais vite changer d’avis… "
KILIK : -" Ca t’as plu alors ? Je suis
content d’avoir réussi mon coup. "
YUNSUNG : -" Hein ?
Quoi ? "
KILIK : -" C’était la première fois que je
prenais quelqu’un. "
YUNSUNG : -" Quoi ? !…
Remarque, avec Nightmare, je comprends… Le contraire m’aurais plutôt étonné… "
KILIK : -" On fera le contraire si tu
veux… "
Yunsung ne répondit rien : épuisé, il s’était endormi contre
son amant… Kilik lui caressa les cheveux avec
douceur, puis les paupières, le nez, les joues, les lèvres… Il le trouvait
sublime, et était ravi, que, même si ce ne fut que pour une fois, pour un
instant, le fougueux jeune homme lui appartienne à lui et à
lui seul…
OWARI
Ma-chan : Fin ? Euh vraiment ? Ben comme on est flemmarde,
si vous voulez une suite
faudra me mailer… Et me laisser le temps de
convaincre Sky…
Yunsung & Kilik : Ouf…
Enfin Tranquilles… ( à noter : le ‘T’ majuscule est
très important…)
….. Hein ? Oui c’est moi qu’ai transformé Kilik en fontaine pourquoi ?
SPLASH ! Et voilà Ma-chan qui s’est pris une tomate dans la
gueule…
*