LES DEGATS DE LA BOITE CRANNIENNE D’UN BLONDINET MALCHANCEUX

 

By Endokû

 

 

2/Un chaton catastrophique.

 

Après une bonne heure, Edward ouvrit enfin les yeux et s’assit dans le lit. Tout le monde le fixait en attendant de savoir comment il se sentait. Au lieu de cela, Ed tourna la tête tout autour de lui pour voir qui était présent. Tous remarquèrent le vide et l’absence d’expression dans son regard. Il baissa la tête et ferma les yeux. Un horrible silence s’était installé depuis son réveil. Quand il rouvrit en ses paupières il parut normal.

    -On commençait à s’inquiéter Mr. Elric ! soupira Hawkeye.

    -C’est vrai, ça fait presque une bonne heure que vous étiez inconscient ! Enfin bon, vous l’avez bien cherché cette pauvre armoire innocente ! déclara Havock.

Un silence revint alors s’installer. Edward avait les yeux grands ouverts et interrogateurs. Il semblait ne rien comprendre de ce qu’on lui disait comme si les autres parlaient dans une langue étrangère à la sienne. Il refit un tour d’horizon et son regard se posa sur Roy. Tous se retournèrent vers le colonel.

    -Vas-y ! Dis moi encore que c’est ma faute si tu as reçu ces dictionnaires sur la tête parce que je t’ai énervé en refusant de garder le chat !

Edward ne disait toujours rien. Il se contenta de sortir du lit et de s’approcher de la chaise où siégeait le colonel. Une fois face à lui, il s’agenouilla et posa ses mains sur les genoux de Mustang. Il prit alors appui dessus pour se soulever et bondir entier sur les genoux du colonel puis se mit en boule, la tête blottie contre le torse de son supérieur. Surpris celui-ci ne réagit pas immédiatement. Ce furent les discussions de ses collègues qui le ramenèrent sur Terre.

    -Fullmetal descendez ! Ce n’est pas en imitant un chat que je cèderai à votre caprice et à celui de votre frère !

Edward releva la tête et la pencha successivement sur les côtés pour essayer de comprendre les paroles de cet adorable personnage. Il ouvrit enfin la bouche sans pour autant descendre de son perchoir.

    -Miaouuuu ?!

Tous restèrent bouches bées face à ce « discours ». Mustang commença à paniquer et perdre patience en entendant ce miaulement qui semblait venir d’un vrai chat.

    -OH demi-portion astiqué de la boite crânienne dégage de là !

Face à cet appel à sa taille tous attendirent la fin de la plaisanterie en pensant entendre le Fullmetal répliquer. Seules réactions : un grand sourire et un nouveau miaulement. Cette fois ci tout le monde paniqua et Havock couru chercher un médecin. Ed bailla, et bien décider à ne pas bouger, se blottit à nouveau  la tête contre Roy. Ce dernier, assommé par ce changement d’état, ne réagit nullement. Une fois le médecin arrivé, il affirma que le jeune Elric ne jouait pas la comédie mais les rassura un peu en disant que cet état n’était que temporaire. Puis il se tourna vers le colonel.

    -Bon puisque ce petit est sous vos ordres, il est de votre devoir de vous en occuper jusqu’à son rétablissement. Mais pour sa santé d’être humain ne lui acheté aucune boite pour chat. Du poisson, quelques légumes et un peu de viandes devraient suffire.

Mustang fut frappé par cette nouvelle. En refusant le chaton il gagnait de s’occuper de son sous-fifre. Maudit ! Il ne pouvait qu’être maudit ! Il ne voyait aucune autre explication. Il fut ainsi l’heure de rentrer chez lui mais « l’animal » refusait e quitter ses jambes. Roy passa alors ses mains autour de la taille du Fullmetal pour le prendre dans ses bras. La « bête » passa les pattes autour du cou de son nouveau propriétaire et appuya sa tête sur l’une de ses épaules et recommença à ronronner. Le colonel ne se souvenait pas avoir été aussi ridicule de sa vie. Dans la rue, tous les regardait et commençait à discuter et à murmurer. Il ne fut pas fâché d’être enfin rentré.

            Il déposa Ed par terre et revint cinq minutes après un matelas dans les bras. Il l’installa dans le salon près du fourneau.

    -Voilà ! Ton lit !Ca ! Tu comprends ce que j’te dis ?

Le blondinet le regarda puis se coucha sur son nouveau lit et, il fallait s’y attendre, adressa un nouveau miaulement à l’intention de Roy.

    -Complètement pathétique !

Epuisé, le colonel s’efforça d’aller dans la cuisine, ouvrit une boite de thon qu’il découpa en morceau dans une assiette. Il mangea rapidement un peu de jambon avant de retourner au salon où il déposa l’assiette face au félin blond. Il lui tendit une fourchette dans l’espoir qu’il sache encore s’en servir. En vain. Pas moyen de lui faire tenir dans les pattes . Il abandonna quand il vit Edward utiliser ses mains. Bon tout n’était pas encore perdu vu qu’il ne mangeait pas la tête dans l’assiette. Le colonel se laissa tomber sur son canapé et alluma sa télévision pour regarder la rediffusion de la soirée de sa série préférée qui passait premièrement en début d’après midi  « Amour, Gloire et bisexualité »

            Face à l’incroyable pouvoir d’hypnose qu’exerçait cette série sur le colonel, Edward en profita pour s’approcher de celui-ci. En un bond il se trouva sur le canapé et rampa discrètement près de l’individu. Roy fut sorti de son absorption télévisée en sentant un poids sur ses jambes. En effet le « félumain » se reposait tranquillement sur lui tout en ronronnant. Le colonel en avait assez. Il devait déjà le loger puisque Alphonse était partit la recherche d’un remède pour son frère, mais alors en plus celui-ci en profitait pour venir ronronner sur SON canapé, sur SES jambes ! Il le repoussa violemment et l’animal se rétama lamentablement sur le carrelage gelé. Vexé, il s’éloigna près de la télévision tout en miaulant de mécontentement.

    -Ouais vas voir ailleurs ! Tant que tu me laisses regarder ma série tranquillement !

Arrivé près de la boite à images, Edward aperçut tous les câbles pendant derrière. Il se faufila pour les voir de plus près. Ah que de fils tentant qui l’attendaient pour jouer ! Enfin quelque chose de divertissant dans cet endroit. Sans se poser aucune question sur le résultat de son acte, Ed commença à jouer avec les câbles. Malheureusement, dans un élan de joie, il tira un  peu fort et tout fut débranché. Ne remarquant pas qu’il venait de causer sa propre perte, il continuait de jouer, Roy le regardant furieusement. Il l’attrapa par le col de sa veste, Ed avec un câble dans la bouche.

    -Juste au moment où il allait annoncer à ses parents qu’il voulait se marier avec un homme ! A cause de toi je ne saurai pas si ils vont s’interposer à leur amour ! Là tu vas regretter de ne pas avoir pris l’initiative de te tenir tranquille !

Il sortit à grandes enjambés avec la créature sous le bras. Il le jeta violemment dans le placard à balais et l’enferma.

    -Comme ça tu me ficheras la paix jusqu’à demain matin !

Affolé de sa captivité et dans un élan de panique, Edward commença à miauler et à gratter à la porte en espérant que celle ci s’ouvrit pour lui offrir la liberté. La seule chose qui se produit fut les insultes à son égard depuis la chambre du colonel qui se trouvait à l’étage. A trois heures du matin le silence se réinstalla laissant Roy s’endormir profondément.

            L’aube se leva laissant apparaître une journée chaude et ensoleillée en perspective. Une douce brise s’introduisit par la fenêtre entrouverte et vint caresser le visage du colonel paisiblement endormi et les rayons du soleil vinrent se refléter sur ses cheveux noirs si soyeux. La légère et calme mélodie des oiseaux lui fit doucement ouvrir les yeux. Il pensa qu’une magnifique et joyeuse journée commençait. Il se trompait. Il descendit et entra dans le salon. Vision d’horreurs ! Tout était retourné, les rideaux déchirés, le canapé saccagé, les oreillers déplumés etc.. Le colonel s’en voulu d’avoir le sommeil si profond et de n’avoir rien entendu. Un cambriolage ?! Oui c’était ça, il était victime d’un cambriolage pensa t’il. Soudainement des bruits émanèrent de la cuisine. Roy enfila ses gants puis s’y dirigea pour faire rôtir ces voleurs destructeurs de matériels. Il en poussa la porte et là ; argh encore une vision d’horreurs ! Les placards ouverts avaient été vidés de leurs couverts, assiettes, verres et autres ustensiles de cuisine. La table était renversée, le frigo ouvert et devant…Edward baignant dans une flaque de lait dont il en lapait quelques gorgées alors qu’il avait toujours détesté ce liquide blanchâtre auparavant.

    -EDWARD ELRIC !!!!!!!!!!!

Un éclair de feu et d’étincelles jaillit du bout des doigts du colonel. La créature esquiva de justesse et grimpa au-dessus d’une armoire à vaisselle. Roy se précipita à ses trousses et essaya de l’attraper. Ne supportant pas cette agressivité matinale, Edward cracha des miaulements rauques et lui donnait des coups des pattes. Rien à faire, cet énervé ne voulait pas se calmer et ne pouvant l’attraper il augmentait sa colère et sans réfléchir il balança l’armoire au sol dans un grand fracas la pulvérisant. Heureusement que les chats retombent la plupart du temps sur leurs pattes et sans se retourner Ed détala en direction de la porte. Oh non il ne s’en tirerait pas si facilement ! Roy plongea sur lui pour lui attraper les pattes arrières. Ses mains  se refermèrent violemment les chevilles de l’animal et la mâchoire du blondinet heurta lourdement le carrelage.

    -Tu ne peux plus m’échapper !

Le colonel leva la main et claqua triomphalement  des doigts. Une fois…deux fois… Ps une seule petite étincelle n’apparut. Malheureusement pour lui, il avait posé les mains dans la flaque de lait et, humides, ses gants n’eurent plus aucun effet. En voyant l’heure tardive, Roy abandonna sa colère pour rapidement se laver et s’habiller. Il se demanda s’il devait laisser ou non l’autre crétin mais après réflexion mieux valait il l’amener au QG pour sauver le peu de meubles en état de servir dans cette maison.

    -Edward viens ici on s’en va !

Le félumain ne venant pas, Roy décida d’aller abattre son courroux sur son inférieur pour le  faire réagir. Ed se trouvait encore dans la cuisine et se roulait joyeusement dans la rivière de lait. Quand il perçut le résonnement des pas foudroyant de rage de son maître il ne put s’empêcher de cracher pour faire reculer l’homme. LE colonel sortit de sa poche une grande corde et l’attacha, après de nombreuses tentatives, autour de la taille si fine de la créature blonde.

            Sur le bureau du colonel, les documents et rapports ne cessèrent d’augmenter et le retard de celui ci n’arrangeait pas les choses. Tous ses collègues travaillaient à leur poste dans cette même pièce et attendaient indéfiniment l’arrivée de leur supérieur pour prendre des nouvelles du Fullmetal. Alphonse était de retour ne pouvant guère voyager seul. Leurs discussions s’arrêtèrent nettes à la vue de la poignée de la porte s’abaissant doucement. Elle ne s’ouvrit pas pour autant. L’action se répéta plusieurs fois sans aucun succès. Une voix moqueuse et énervée se fit distinguer soudainement.

    -HAHAHA ! Alors comme ça tu es bloquée ?(court moment de silence) Te fous pas de ma gueule !

Et dans une explosion d’étincelles la porte se détacha de son cadre et éclata en plusieurs morceaux. Les militaires intrigués essayèrent de distinguer la silhouette de l’individu. La voix semblait appartenir au colonel mais de son calme et il était si posé d’habitude que personne ne crut que ce pouvait être lui. Non pas aussi énervé, pas lui. La fumée se dissipa en laissant apparaître un colonel trempé et parfumé d’une odeur…accommodante et très forte. Ses habits étaient couverts de boue. Il tenait dans ses bras un Fullmetal ronronnant et souriant, lui aussi dans un état déplorable. Alphonse commença à paniquer.

    -Colonel Mustang que vous est il arrivé ? Et à mon frère ?

Aussitôt qu’il eut fini sa phrase, Al reçut son frère dans la figure grâce au superbe lancer spectaculaire q’eut fit le colonel pour se débarrasser de l’animal. Le beau ténébreux s’empressa de s’asseoir dans son fauteuil et eut à peine le temps de prendre un dossier à compléter que ses collègues vinrent autour de lui le questionnant chacun leur tour tels des vautours survolant leur proie. Les mots se mélangèrent dans le cerveau du colonel et ne pouvant plus supporter ce bruit d’avantage il ne put retenir sa rage.

    -Vos gueules les mouettes !

LE silence s’installa rapidement et seul le bourdonnement d’une mouche en train de voler vint le rompre légèrement. L’insecte passa tranquillement devant les yeux de Roy qui la fixait. CLAP ! Celui ci l’assomma entre ses mains.

    -Il me semblait pourtant avoir été clair ! Le prochain coup tu iras rompre le silence ailleurs !

Son regard se reposa sur sa victime. Bzz zzz… Même à moitié écrasée elle venait encore gâcher le silence. Roy prit l’encyclopédie se trouvant au coin de son bureau et commença à frapper la pauvre créature sans défense en lui hurlant à chaque fois »tais toi ! tais toi ! » (aucun animal n’a été réellement  maltraité ce n’est que purement fictif : ceci un message de la compagnie de soutient des amis des animaux). Après s’être bien défoulé il lâcha le livre et s’affala dans son tendre et moelleux fauteuil en laissant échapper un petit soupir. Il aperçut les visages pâles et effrayés de ses collègue et leur regard pesant sur lui le décida enfin de raconter les malheurs que lui avait fait subir Edward. Il leur raconta aussi comment, pendant le trajet entre chez lui et le QG, le blondinet avait poursuivi une souris jusque dans les égouts en entraînant son colonel avec lui à cause de la corde que ce dernier avait noué entre eux.

    -Bien sûr j’ai une mission de la plus haute importance à vous confier pendant que je vais me doucher dans les vestiaires ouest du bâtiment. Je compte sur vous pour donner un bain à cet atroce blondinet gringalet au vestiaire Est. Hughes,  Cela te convient comme mission pour ton retour de vacances ?

Sur ces mots le colonel quitta la pièce en chantonnant et sifflant, joyeux de pouvoir s’éloigner de l’animal venu de l’enfer destructeur. Havock, Hughes et Falman se jetèrent sur Ed pour l’attraper mais malheureusement pour eux Edward se prenait peut être pour un chat mais en avait désormais gagné aussi l’agilité.

    -Arrêtez donc un peu ! Vous ne voyez pas que vous l’effrayer ?!

Hawkeye décida de prendre l’affaire en main, du moins juste la capture. Elle s’avança près du fauve avec une soucoupe remplie de lait. Elle s’accroupit et tapota dans ses mains.

    -Venez Edward, n’ayez pas peur.

Le félin la cracha. Vexée par ce comportement, Riza sortit son pistolet et essaya de lui tirer dessus. Edward alla se réfugier à toute vitesse sous le bureau du colonel. Face à toute cette agitation, le lieutenant Maria Ross fit alors son apparition. Elle s’approcha délicatement du refuge du félumain et se pencha pour le distinguer. Elle déposa la soucoupe d’Hawkeye près de lui et tendit la main pour lui caresser la tête. Devant tant de délicatesse qu’il n’avait pas vu depuis son arrivée chez le colonel, le blond ne put se retenir d’approcher et se blottit contre Maria tout en buvant son lait.

     -Grand frère depuis quand aimes tu le lait ?

Maria le prit dans ses bras et partit en direction du vestiaire Est en faisant un signe de tête aux militaires pour leur faire comprendre qu’ils allaient devoir prendre la relève. Hughes s’empressa de la dépasser pour commencer à faire couler l’eau du bain. Le lieutenant Ross se trouva enfin devant la porte qui allait provoquer un futur traumatisme au Fullmetal. Les chats n’aiment pas l’eau et il allait bien leur faire comprendre et à quel point ils allaient regretter de lui faire subir cette horrible torture. Roy était de retour dans son bureau et profita du paisible calme pendant que ses collègues se battait avec leur minuscule mais puissante victime. Une bonne demie-heure après, les combattants revinrent victorieux mais griffés de partout avec leur prisonnier tout propre.  Le colonel ne put s’empêcher de leur faire une remarque.

    -Héhéhé alors pas trop dur ? Aller pour vous féliciter on va manger.

Les militaires se dirigèrent donc vers le réfectoire en laissant Ed dan la cour, de peur que celui ci se fasse remarquer durant le repas par son étrange comportement.  Mais le Fullmetal n’était  pas au bout de sa maltraitance, en effet le lieutenant Hawkeye avait laisser son cher et tendre chien fidèle ,Black Hayate, dehors. Cette adorable créature enterrait joyeusement son précieux trésor : un os au goût incomparable avec encore de légers morceaux de jambons autour. Hayate( désolée pour le raccourci mais Endokû à la flemme te taper le nom entièrement). Hayate tenait encore dans sa gueule son butin. Edward, par l’odeur alléchée, s’approcha en restant sur ses gardes. Hayate redressa la tête et se trouva face au blondinet. Il grogna et retroussa les babines mais garda son précieux trésor en gueule. Ed s’immobilisa et les deux animaux se dévisagèrent. Le Fullmetal eut le malheur de s’approcher d’un pas de plus et le chien furieux lâcha l’os et se lança, les crocs en avant, sur le félumain qui se défendit toutes « griffes » dehors.

-Colonel Mustang ! Lieutenant Hawkeye ! On a un gros problème !

 Le colonel laissa le steak tombé de sa bouche pour se précipiter dehors avec ses équipiers. Ils accoururent en direction de la cour où se déroulait le combat acharné des deux monstres. Edward était allongé au sol, Hayate le mordant au cou. Riza se précipita sur son protégé en réussissant à lui faire lâcher la gorge du jeune homme. Mais au moment où sa maîtresse le prit dans ses bras, le canin referma ses crocs sur l’articulation du bras métallique, là où se trouvait tous les câbles qui le rendait opérationnel et d’un coup de gueule, lui arracha tout. Fier de son acte il garda glorieusement le bras et le rongea. Puis l’horrible voix d’Hawkeye s’éleva en un bruit inaudible et indescriptible.

-Oh non mon chéri ! Tu as les dents toutes abîmées ! C’est encore la faute d’Edward !

Le lieutenant, fâchée, arriva à enlever le bras et s’en servit comme baffeur sur le crâne du Fullmetal. Le choc fut si violent qu’il s’évanouit avec des petits noizeaux volant autour de sa tête accompagnés d’étoiles filantes.

 

 

 

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