C’est encore Vestalie^^ (qui a dis, « et m**** » ?!!)
donc, juste un truc que j’ai oublié de dire : ma fic s’inspire autant des
livre que des films (plus des films quand même^^) mais don’t panic ! les
petites notes en italique au début de chaque chapitre vous dirons ou vous êtes,
il n’y aura aucun problème. Allez j’vous laisse et bonne lecture ! (et
pour les commentaire c-postis@wanadoo.fr
)
Au-delà de notre histoire…
Chapitre 1 : Le conseil d’Elrond
By Vestalie
Le conseil d’Elrond
s’apprête à avoir lieu. Frodon n’est pas encore arrivé, mais dans l’assistance,
il manque encore une personne.
Des pas pressés résonnaient dans les vastes couloirs de Fondcombe. Les gens s’éloignaient de cette étrange délégation, comme s’ils risquaient d’attraper une maladie incurable. Des murmures accompagnaient leur avancée dans la cité elfique.
Une femme, visiblement très importante, était suivie de prés par un guerrier inquiétant. Son visage est entièrement peint en blanc, et des traits noirs en forme de griffes partaient de sous ses yeux jusqu'à atteindre le bas de son visage. Il portait une armure entièrement noire, et tenait à la mains un casque décoré de plusieurs plumes, noires elles aussi, de la même couleur que ses longs cheveux, retenus en une multitudes de petites tresses.
Encore derrière eux, huit femmes, toutes vêtues de manière semblable. Une longue robe orange foncée vers le bas, puis qui se dégradait au fur et à mesure jusqu’à devenir jaune pâle au niveau du cou. Un long voile, de la même couleur que la robe cachait leurs visages et leurs chevelures, ne laissant apparaître que leurs yeux. Les longues manches de leurs robes cachaient quant à elles la presque totalité de leur mains.
L’homme jeta un regard mauvais à un elfe qui avait parlé un peu trop fort, laissant entendre un « maudit ». Il se pencha vers la femme en tête de la procession, et lui murmura à l’oreille :
-Majesté ! Vous n’avez pas à vous laisser traiter comme cela. Ces insolents méritent une punition pour leur manque de respect !
La reine leva sa main en signe
d’apaisement.
-Non, Anubis ! Souffla-t-elle avec
autorité. Nous sommes ici chez les elfes, en tant qu’invités. N’oublie pas que
c’est nous qui leur devons le respect. Ne déclanchons pas un conflit, alors que
nous reprenons le contact après cinq milles ans.
Anubis prit un air contrit, et jeta un autre regard assassin aux personnes autour d’eux, mais obéit à sa reine.
OoOoO
Tous étaient désormais réunis pour le conseil, et attendait patiemment l’arrivée de Frodon et Gandalf. Aucun des êtres présents, à part Elrond, ne savait que d’autres personnes étaient attendues.
C’est alors qu’entra une femme à l’allure imposante et majestueuse. Elle était accompagnée d’un guerrier et de huit suivantes. Elle fit signe à certaines d’entre elles de partir, Sous les yeux courroucés de l’assistance, seulement deux femmes vêtues de orange, et Anubis restèrent. La reine s’apprêtait à s’asseoir sur le siège de pierre qui lui était assigné, quand un jeune elfe aux longs cheveux blonds se leva vivement, une expression de colère à peine contenue sur le visage.
-Que font-il ici, s’écria-t-il en pointant la reine du doigt, et en regardant Elrond. Seigneur, pourquoi ne dites-vous rien !
Elrond ne dit rien, se contentant de fixer la nouvelle venue, comme pour lui faire comprendre que c’était à elle de se faire accepter. Elle soupira et plongea son regard bleu gris dans celui de l’elfe.
-J’ai ma place ici, messire elfe. J’ai été convoqué par Elrond lui-même pour venir vous prêter main forte dans ces heures ombres.
Et elle s’assit.
-Nous n’avons pas besoin de l’aide des Nephtisis ! Partez !
-Légolas, mon amis, calmez-vous, fit Elrond en levant les mains devant lui en signe d’apaisement. Contrediriez-vous mes ordres ?
-Il a pourtant raison, remarqua Grand-pas, la mine sombre, ce sont des êtres maudits qui n’ont rien à faire ici. Pourquoi inviter le mal dans votre demeure Messire ?
La reine sembla s’offusquer de ces paroles.
-Le mal dites-vous ? Rappelez-moi à cause de quelle race nous en sommes là ? N’est-ce pas un homme qui a refusé de détruire l’anneau ?
C’était une phrase de trop pour Légolas qui, tandis que le descendant d’Isildur ne relevait pas l’insulte, s’avança d’un air menaçant vers la reine, faisant voltiger sa cape brune.
-Et rappelez moi qui est la création de Sauron ? Vous êtes des êtres maléfiques, crées dans le sang des autres races ! Vous avez abandonné la guerre de l’anneau il y a cinq mille ans, et vous espérez que vous allons vous faire confiance ?!
Légolas hurlait presque, et Anubis sortit de derrière le siège de sa reine, prêt à faire payer son insolence à cet elfe prétentieux.
Mais la reine leva son bras
vivement, empêchant Anubis de s’avancer. D’un regard, elle lui fit comprendre
de ne pas s’en mêler. Anubis recula à contre cœur. Elle se leva, lentement, de
façon presque menaçante. Elle se redressa entièrement, imposant son pouvoir.
Tout comme Anubis, son visage et son cou étaient entièrement peint en
blanc, première étape de son maquille complexe. Sa lèvre supérieure était
peinte en noir, ainsi qu'une fine bande verticale sur sa lèvre inférieure. Ses
paupières aussi étaient charbonneuses : plus le trait de maquillage s'éloignait
de l'arrête nasale plus il était épais. Son fard à paupières remontait de sa
paupière jusqu'à l'extrémité de son sourcil,
lui donnant ainsi un regard hautain et froid. Sous son oeil droit, au
milieu de sa joue, une petite goutte surmontée d'une minuscule sphère, noires
toutes les deux, semblaient symboliser une larme, semblable à une fine tache
d'encre.
Ses cheveux étaient rattachés en un chignon bas, permettant ainsi à une
coiffe en argent de recouvrir son crâne de la naissance des cheveux jusqu’au
début de son chignon. Elle était incrustée de perles noires, et brillait de
mille feux. Une fine cordelette blanche torsadée l’entourait, des rangées de
perles blanches y étaient accrochées, atteignant les épaules de la reine.
Elle portait une longue robe en velours rouge ; Elle était très
large au niveau des manches et à la base, ne laissant pas voir ses pieds ni
autre choses que ses doigts. Le bas de la robe ainsi que les extrémité des
manches étaient recouverte d’une fourrure brune, contrastant avec l’aspect
sanglant de sa toilette. Elle portait un large pectoral en velours rouge lui
aussi et au col montant, dont les extrémités étaient comme les autres
recouvertes de l’étrange fourrure. Des signes cabalistiques brodés au fils d’or
ornaient cette partie supérieure.
Elle parla d’une voix forte et claire, interdisant du regard quiconque de
l’interrompre.
-Je vous rappelle mon rang, jeune prétentieux ! Je suis la reine Sekhmet,
héritière de Nout. Et je serais vous, je ne nous accuserai pas de lâcheté
devant mon compagnon, fit-elle en montrant gracieusement Anubis, car c’est lui
qui a dirigé notre exode, et l’ancien amant de Nout, notre mère à tous. Et que
savez vous de notre peuple pour nous traiter ainsi ? Depuis cinq mille
années, nous n’avons pas pris contact avec vous. Et nous n’avons pas forcément
besoin de le faire. La terre où mon peuple vit est une contrée lointaine et
reculée, et jamais Sauron ne nous approcherai, à cause de la malédiction de
Nout. Nous sommes ici pour vous aidez, et pour nous racheter de nos erreurs
passées.
Elle embrassa le conseil du regard, marquant un temps d’arrêt, puis
reprit :
-Mais certainement pas pour nous amendez de nos origines, ou pour vous
supplier de nous accepter ! Nous avons notre histoire, notre passé, et
rien ne vous prouve que nous sommes maléfiques. Que je sache, les orques sont,
à la base, des elfes. Pourtant, ils ne présentent aucune caractéristique de
leurs pères. Notre lien avec l’anneau est bien plus fort que ce que vous
pensez.
Boromir prit la parole pour la première fois depuis l’arrivée de Sekhmet
et de sa suite.
-Qui nous prouve que ce lien ne vous influence pas pour voler l’anneau et
le ramener à votre créateur ?
Sekhmet senti son estomac se contracter. Comment pourraient-ils
comprendre ? Elle ferma les yeux, et joignit ses mains dans un bruissement
de tissu.
-Comment vous expliquer... L’anneau est un fléau, une malédiction pour
nous, plus que nous ne sommes une malédiction pour lui. Le grand œil nous
traverse et nous brûle au plus profond de notre chair, nous détruisant de
l’intérieur, démontrant à chaque instant la haine qu’il voue à sa création. Et
cette menace pèse sur chacun d’entre nous, elfes, humains, nains, hobbits...
Dans ces heures sombres, nous devons nous entraider, et avancer ensemble,
au-delà de notre histoire et de notre passé.
Son regard bleu clair, presque gris, s’était à nouveau plongé dans celui
de Légolas, ce dernier ne sachant que répondre. C’est alors qu’une voix
éraillée se fit entendre.
-Beau discours majesté, je crois qu’après cela, on ne peut plus vous
renvoyer de ce conseil.
La reine sourit, et se retourna vers le nouveau venu.
- Pour cela mon cher Gandalf, je crois qu’il faudrait utiliser la force.
Le vieux magicien venait d’arriver accompagner de Frodon. Sekhmet regarda
Frodon avec douceur, faisant rougir le semi homme. Elle sentit alors son cœur
s’enflammer, comme transpercer par des lances invisibles. Elle ne montra rien
de son malaise qui ne tarda pas à se dissiper. Elle savait que c’était l’anneau
qui l’avertissait.
Une fois que tout le monde fut assis, le conseil commença.
Pendant la réunion, elle sentait le regard de Légolas la sonder, comme
pour y déceler une quelconque traîtrise. Elle n’y prêta guère attention, bien
plus captivé par le fils de l’intendant du Gondor, Boromir. C’était quelqu’un
d’étrange, plein de vertu et de courage, mais fasciné par l’anneau. Il avait
d’ailleurs proposé de le garder pour faire la guerre à Sauron. Mais
Vint le moment de désigner celui qui irait mener l’anneau en Mordor. A la
mention de cette terrible contrée, terre de ses ancêtres, Sekhmet frémit discrètement.
Mais elle ne put retenir un sursaut quand la petite voix du semi homme
retentit. Il était prêt à aller risquer sa vie pour l’anneau. Etait-il donc
fou ?
Dans les secondes qui suivirent, au grand étonnement de la reine,
Aragorn, héritier du trône du Gondor –en apprenant ce fait, elle eût honte de
sa remarque sur Isildur quelque minutes plus tôt- Légolas, prince de
Elle esquissa un sourire, puis se leva. Toute l’assistance se tourna vers
elle, surprise.
-Eh bien, eh bien, fit-elle en souriant, quelle belle compagnie. Mais il
serait injuste de ma part de prétendre vous offrir l’aide de mon peuple, et ne
pas participer.
Gandalf rit dans sa barbe.
« Décidemment, songea-t-il, cette reine est pleine de surprise et
d’intelligence. Elle s’impose sans le faire sentir. Après cette remarque,
personne ne peut refuser qu’elle intègre un Nephtisis à ce voyage. »
-Permettez-moi, continua-t-elle sans attendre de réponse, d’intégrer à
votre troupe une de mes dames de compagnie.
Cette dernière remarque plongea les personnes autour d’elle dans
l’incompréhension. Anubis se crispa, résistant tant bien que mal à l’envie de
faire une remarque à sa souveraine malgré le protocole. Ce fut Gimli qui brisa
le silence en ricanant.
-Voyons, se moqua-t-il, avec tout le respect que je vous dois, majesté,
ce voyage n’est pas une visite protocolaire de votre cour. Nous n’avons pas
besoin d’une godiche dans nos pattes, même si sa compagnie est certainement
charmante dans votre palais je vous l’accorde.
Ce fut au tour de Sekhmet de rire, une main devant la bouche.
-Voyons seigneur nain ! Cette godiche comme vous dites, connaît tous
les arts de la guerre. Ne croyez pas que je choisis mes suivantes selon leur
physique ou bien leur capacité à meubler une conversation. Elles sont comme des
gardes du corps, à l’esprit vif et avec un talent naturel pour le combat.
Légolas s’apprêtait à contredire la reine Sekhmet, pas vraiment pour
cette histoire de dame de compagnie, mais plus parce qu’il ne voulait pas d’un
être aussi maléfique dans ce voyage. Il n’était pas prêt à faire confiance aux
Nephtisis. Mais Elrond fut plus rapide que lui.
-Et bien, fit-il de sa voix calme ; si cela est votre choix, nous
n’avons pas à nous interposer. Qui est la dame qui les accompagnera ?
La reine désigna avec nonchalance une des femmes voilées derrière elle.
-Sabé. Celle qui vous accompagnera, sera Sabé.
Le reste de l’assistance ne comprit pas pourquoi, mais, en entendant ce
nom, Anubis, Elrond, ainsi que Gandalf, ne purent cacher leur surprise.
OoOoO
Sekhmet ouvrit la porte à double battant du petit salon où Elrond avait
disposé ses affaires. Derrière elle, Anubis, oubliant toute courtoisie, entra
et se posta au milieu de la pièce, fulminant.
La reine soupira, et ferma la porte. La réaction de son compagnon ne se
fit pas attendre : il entra dans une colère noire.
-Etes-vous donc folle ?! Sabé ? Je savais que jamais nous
n’aurions du venir en terre du Milieu.
-Il suffit, Anubis ! Ordonna-t-elle, impérieuse. Le monde change, et
ce n’est pas en nous cachant que nous nous délivrerons de l’emprise de
l’anneau. Je n’ai pas l’intention de me regarder mourir à cause de cette
malédiction stupide !
-Stupide ?! Nous parlons de la dernière action de Nout !
-Et pas la plus intelligente il me semble ! Et maintenant,
sors ! Ma décision est prise, et tant pis si tu ne l’approuves pas !
Le temps où les Nephtisis restaient à l’écart est révolu !
Anubis lui jeta un regard haineux, mais obéit sans un mot.
OoOoO
Légolas regardait Elrond avec hébètement.
-Seigneur, pouvez-vous me répéter cela ?
Le roi des elfes sourit avec indulgence.
-Je disais, mon ami, que vous êtes désormais chargé de surveiller cette
Sabé.
A suivre...
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