Disclaimer : Pas à moi, mais à JRR
Tolkien, sauf Sabé^^
Notes : Et
me revoilà^^ nan, ne partez pas !! é.è
pardon pour le retard, mais n’étant déjà pas rapide de nature, depuis la
rentré, c’est la cata. Enfin bon, on fait avec^^ et cette fic m’amuse toujours
autant, je crois que c’est celle que je prend le plus de plaisir à écrire !
Reviews et pas d’indulgence ! j’ai,
dans ce chapitre, essayé de raconter ce qui se passe dans le film, sans trop
développer. Dites moi si ça vous convient ou si ça fait un peu trop^^ sur ce
bonne lecture ;)
Vous le savez déjà, mais je le répète, cette
fic est un cadeau à Yumen-Chan. Même si on ne peut
plus beaucoup se parler, je pense toujours à toi ;)
Au-delà de notre histoire…
Chapitre 3 : l’anneau
commence son voyage...
By Vestalie
La communauté de l’anneau marchait depuis de nombreux jours, traversant les mêmes plaines rocailleuses aux teintes d’ocres et de verts si caractéristiques des régions qu’ils traversaient. L’hiver reprenait peu à peu ses droit, et nos compagnons en ressentaient les effets, particulièrement la nuit, qu’ils passaient serré les uns contre les autres dans diverse cachettes pouvant les protéger d’éventuels espions de Saroumane ou bien de Sauron. Ce genre de moments n’était guère pratique, et des réflexions telles que « Aragorn, attention, votre épée me rentre dans les côtes » ou bien « Sabé, vous m’avez mis le pieds dans l’œil !» ponctuaient ces nuits peu confortables.
Ce jour-là, les monts brumeux étaient particulièrement froids, et des rochers de plus en plus imposants sortaient du sol. Sabé ouvrait la marche aux côtés de Gandalf, quand Merry se mit à trottiner pour se mettre au niveau de la belle jeune femme.
-Sabé, s’exclama-t-il, pourquoi avez-vous les yeux bleus, contrairement aux autres Nephtisis ?
Un grognement de la part du vieux magicien lui répondit, sous le regard faussement agacé de Sabé.
-Vous ne cesserez donc jamais de l’importuner avec vos questions, demanda Aragorn, se rapprochant en escaladant un amas de roches.
Sous le regard perdu et horrifié du hobbit, la dame de compagnie porta pensivement une main à son menton, et dit avec légèreté :
-Dans mon pays, il existe une punition qui consiste à couper la langue des gens trop bavards et qui posent trop de questions.
Ce fut au tour de Boromir de faire remarquer, non sans un sourire que ce serait très utiles avec un certains hobbit de sa connaissance.
Tous éclatèrent de rire devant la mine déconfite de Merry, qui gardait obstinément la bouche fermée, vérifiant à chaque seconde que Sabé ne lui avait pas sectionné la langue.
Il fallu, après cette plaisanterie, un long moment, ainsi que l’aide de Gandalf et Aragorn pour permettre à Sabé de convaincre Sam et Merry que jamais, à Corus, on avait coupé de langues.
-Les mains des voleurs, oui, mais...
-Sabé, la réprimanda gentiment Boromir, veuillez cesser de tenter de faire peur à ces pauvres hobbits.
-Si on ne peut même plus se distraire.
Après un dernier éclat de rire, elle consentit à répondre à la question de Merry, que même ce dernier avait oublié.
-Tous les Nephtisis ont le yeux noirs, sauf la reine et ses suivantes. Nous obtenons cette couleur bleue grise grâce à un ancestral rituel pour prouver notre appartenance aux proches de sa majesté.
C’est à ce moment là qu’Aragorn ordonna une halte, au milieu de rochers, de menhirs et de broussailles. Chacun se délesta de sa cape et de son sac, soupirant de bien-être en s’asseyant.
-Alors jeune fille, commença Gimli, sa hache posée à côté de lui, on ne s’attendait pas à tant se fatiguer n’est-ce pas ? Cela vous change de la vie de cour.
Le nain avait dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais pour lui, ce n’en était une qu’à moitié. Il pensait que cette quête était trop dure pour une femme d’apparence si frêle, et ce point de vu n’échappait pas à Sabé. Elle savait qu’elle ne devait pas y faire attention, mais son caractère impétueux et insolent pris le dessus, et elle ne put s’empêcher de prendre la mouche.
-Je ne suis en rien épuisée, contrairement à vous, nain. Mon peuple bénéficie d’une grande endurance, contrairement à certains, et mes capacités en combat surpassent plus d’un.
-Voyez-vous ça, fit-il avec réticence, permettez moi d’en douter, femme.
Boromir, qui sentait venir l’escarmouche, s’approcha et posa une main sur l’épaule de Sabé.
-Pourquoi pas un combat pour vérifier vos dires ?
Avant que Gimli ou qui que ce soit d’autre ait pu intervenir, la jeune Nephtisis s’était levé vivement, avait jetait une de ses épée à terre, et saisit l’autre dans sa main. Elle se tourna vers son ancien garde du corps.
-Et bien, seigneur Boromir, vous ne pouvez plus reculer !
Elle pointa son épée vers lui, un sourire de défi sur son visage. Ce dernier sourit à son tour, avant de dégainer son épée de se ruer vers son adversaire.
Durant le combat qui suivit, ils ne se firent aucun cadeau, les lames s’entrechoquant sous les yeux tantôts inquiets, tantôt épatés de leurs compagnons. Sabé sautait, esquivait chacune des attaques de Boromir avec grâce et légèreté, semblant par moment léviter au-dessus du sol tant elle était rapide. L’homme avait plus de difficulté à parer les attaques vives et précises de son adversaire, mais compensait son manque d’agilité par une technique et une force hors du commun.
Alors que le combat s’éternisait, Sam remarqua quelque chose d’étrange dans le ciel.
-Qu’est-ce que c’est ?
-C’est rien, un petit nuage, lui répondit Gimli en jetant un rapide coup d’œil, tout absorbé qu’il était par le combat.
Pourtant, Sabé s’arrêta brusquement en apercevant la masse noire dans le ciel, indiquant à Boromir de se retourner d’un mouvement sec du menton. Ce dernier abaissa lentement et avec méfiance son épée, plissant les yeux pour mieux voir le nuage.
-Il avance vite, remarqua-t-il, et contre le vent...
Ce fut Légolas qui donna l’alerte, ses sens d’elfes lui révélant la véritable nature du nuage.
-Des crébains du pays de Dun !
Avec rapidité et sur les ordres d’Aragorn
et de Boromir, tout le monde ramassa ses affaires,
éteignit le feu, et se cacha sous des branchages, guettant l’arrivé des
oiseaux. Ils se recroquevillèrent encore plus sur eux-mêmes quand les créatures
les survolèrent, décrivant des cercles au-dessus de la colline. Au bout de
quelques secondes, elles semblèrent sentir leur présence et commencèrent à
piquer vers la communauté, leurs ailes effleurant les branches qui cachaient
nos compagnons. Sabé serra les dents alors que les hobbits tremblaient de tous leurs membres à côté d’elle ;
elle sentait l’influence maléfique de ces êtres, le pouvoir de Sauron qui coulait dans leurs veines. Elle pencha la tête
en arrière, en respirant profondément, avant d’ouvrir les yeux brusquement et
de tendre chacun de ses membres. Son petit manège n’échappa pas à Légolas, allongé à seulement quelques millimètres d’elle,
leurs épaules se touchant. Il lui jeta un regard perçant, qui ne rencontra que
deux yeux d’un bleu électrique, froids et dénués d’émotions. Il entendit la
respiration de Sabé devenir sifflante, et il commença
à se questionner sur l’état de
-Laissez-nous, souffla-t-elle dans un murmure quasi inaudible, partez, vous n’avez rien vu, rien sentit...
Comme par enchantement, les crébains s’élevèrent haut dans le ciel, avant de poursuivre leur route vers le sud, permettant enfin aux camouflés de sortir de leur cachette.
-Des espions de Saroumane, pesta Gandalf en se dégageant. Le passage par le sud est surveillé.
Alors qu’il faisait cette triste constatation, Boromir aidait Sabé à se relever, sous les yeux méfiants de Légolas. Celle-ci prit une profonde inspiration et ouvra les yeux, qui avaient repris leur couleur habituelle. Elle adressa un sourire gêné à Boromir qui lui lâcha le bras.
-Je suppose que c’est grâce à votre intervention que les crébains, sont parti sans nous chercher plus avant, fit Aragorn en s’approchant d’elle. Merci.
Il lui posa une main sur l’épaule pour appuyer ses dires.
-Ce n’est rien, je vous assure, lui répondit-elle avec un sourire, qui disparu lorsqu’elle finit sa phrase. Eux aussi on été crée pas le mal, et j’ai ainsi pu prendre brièvement le contrôle de leur esprits, grâce à ce « lien » entre nous.
Ils se tournèrent alors tous vers Gandalf, la mine inquiète. Il leur répondit, l’air tout aussi déconfit qu’eux :
-Il faut passer par le col de Caradhras.
Ils tournèrent tous la tête vers les sommets enneigés et menaçant qui apparaissaient à l’ouest.
-Si vous voulez mon avis, fit Gimli,
même si ce n’est pas le cas, je vous dirai que nous prenons le chemin le plus
long. Gandalf, nous pourrions passer par les mines de
- Non Gimli, répondit le vieux
magicien avec lassitude, je n’emprunterais la route de
OoOoO
Le périple jusqu’au col se fit dans une atmosphère morose. Ils savaient les dangers qui les guettaient en entamant cette quête, mais se savoir ainsi surveillé n’était pas pour les rassurer. Les seuls moment de détentes étaient les entraînement de Pippin et Merry, qui prenaient très à cœurs les conseils de Boromir et d’Aragorn, tentant par tous les moyens d’envoyer le fils de l’intendant du Gondor au sol.
Au bout de plusieurs jours de marche, la neige se mit à tomber, tant et si bien qu’on ne distinguait que du blanc. Alors qu’il marchait dans la neige, Frodon tomba, et roula jusqu’au pieds d’Aragorn qui l’aida à se relever. Il découvrit rapidement et avec panique que l’anneau n’était plus à son cou. Finalement, alors que Frodon passait sa main sur son cou frénétiquement, ce fut Boromir qui ramassa lentement l’objet tombé dans la neige, avec un respect quasi religieux, s’attirant les regards sceptiques de ses compagnons. Aragorn fut le premier à parler, la voix légèrement teintée d’inquiétude.
-Boromir... ?
-C’est une étrange fatalité que de devoir éprouver tant de peur et de doutes pour une si petite chose.
Il avait dit cela dans un murmure rauque, ses yeux ne quittant l’anneau qu’il faisait tourner entre ses doigts.
-Une si petite chose, souffla-t-il, resserrant un peu plus sa prise sur l’objet de malheur.
-Boromir, répéta Aragorn, plus durement cette fois, rendez l’anneau à Frodon.
Un long silence suivit cette remarque, ou Boromir fixait intensément Frodon. Finalement, il s’avança lentement, d’un pas incertain, vers le porteur.
-A vos ordres, ricana-t-il, je n’en ai cure.
Frodon lui reprit l’anneau brusquement, le serrant dans ses mains. Boromir ne se départageait pas de son sourire fixant tour à tour Frodon et Aragorn, ce dernier plus méfiant que jamais. Son expression moqueuse s’effaça lorsqu’il croisa les yeux remplis de colère et de déception de Sabé. Il ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose, mais la jeune femme s’éloigna en reprenant sa marche. Boromir soupira et réajusta son bouclier pour lui aussi continuer la route, et Aragorn relâcha enfin le pommeau de son épée...
Mais la communauté n’était pas au bout de ses peines. L’avancée se fit de plus en plus dur, la tempête de neige ne cessant jamais, rendant la progression de la communauté de plus en plus problématique à cause des tentatives de Saroumane de les obliger à quitter le col de Caradhras.
Il devint rapidement impensable d’emprunter ce chemin, et les idées de passages alternatifs fusèrent. Finalement ce fut celle de Gimli qui retint leur attention à tous. A tous, sauf à Gandalf et Sabé, qui échangèrent un regard lourd de sous-entendus...
Le vieux magicien s’attira un regard incrédule de Frodon en prononçant ces mots, d’une vois lente et grave :
-Laissons le porteur de l’anneau en décider.
-Nous passerons par les mines, trancha-t-il après quelques instants de réflexion.
Un éclair de peur traversa les yeux bleus de Gandalf.
-Qu’il en soit ainsi...
OoOoO
L’entrée des mines se trouvait au pied d’une falaise
lugubre, des vestiges d’un autre temps ainsi que des souches surgissant du lac
qui l’entourait, accentuant l’impression de malaise et de crainte du groupe.
Ils surent qu’ils étaient arrivés quand Gimli, dans
un murmure à la fois craintif et respectueux, souffla « les Murs de
Enfin, quand les nuages dissimulant la lune se dissipèrent, les lignes scintillantes de la porte se dévoilèrent devant leurs yeux ébahis. Pourtant, malgré plusieurs tentatives, la porte ne s’ouvrit pas, Gandalf ignorant le mot de passe, et chacun partit s’asseoir quelque part, attendant que le vieux magicien trouve la solution.
Sabé se tenait à l’écart du groupe, faisant rouler entre ses doigts quelques cailloux, des mèches brunes tombant devant ses yeux voilés de fatigue. Elle entendit quelqu’un s’asseoir à ses côtés sur le sol de pierre.
-Boromir, soupira-t-elle sans même lever les yeux vers son nouveau voisin, que...
-Ne me regardez plus jamais ainsi, l’interrompit-il brusquement.
Surprise, elle redressa la tête. Le visage de son ami ne lui avait jamais semblé si fermé et impassible. Comme elle ne savait quoi répondre, il continua en la regardant dans les yeux.
-Dans la montagne. Vous m’avez regardé comme un enfant pris en faute. Je ne puis le tolérer.
Elle renifla avec mépris.
-Ah oui, vraiment ? Pourtant c’était bel et bien le caprice d’un enfant que vous avez fait !
Elle se leva brusquement, mais Boromir fut plus rapide qu’elle et agrippa son bras, la forçant à se retourner vers lui. En raison de leur éloignement, aucun de leurs compagnons ne pouvait voir leur dispute. Aucun sauf Légolas, qui regardait, intrigué, les deux personnes parler vivement.
-De quel droit, siffla-t-elle avec un air de défi, de quel droit osez-vous me parler ainsi et porter la main sur moi ?
Il la tenait toujours et resserra imperceptiblement sa prise. Il parla d’une voix dure et cassante :
-Mais parce que vous n’êtes rien d’autre qu’une servante, Sabé. Quelqu’un d’insignifiant. Alors ça vous fait quoi, ajouta-t-il devant sa mine courroucée, de ne pouvoir rien me répondre à cause de votre mensonge ?
-Vous n’avez pas à me juger, moi ou mes choix !
-Il en de même pour vous ! Vous m’évitez depuis ce jour. Je n’ai pas à me sentir coupable ! Et vous n’avez pas à me traiter ainsi !
Elle le regarda avec colère une dernière fois, les veines de son cou palpitant tant elle était tendu et énervée. Finalement, Sabé soupira et ferma les yeux.
-Vous savez, commença-t-elle avec lassitude, je ne vous juge pas... J’ai juste... peur. Peur pour vous.
Elle leva les yeux vers lui, pour voir le visage étonné de Boromir avant de continuer.
-Boromir, moi, je ne veux plus jamais vous voir ce regard. Ce regard avide et fasciné pour cet objet de malheur. Ni sentir le pouvoir manipulateur de l’anneau s’insinuer en vous. Comprenez, je suis liée à cet objet, à ce mal incurable qui perverti le cœur des gens. Alors...
Elle s’arrêta quelques instants pour reprendre son souffle et ferma les yeux. Elle sentit alors une main chaude sur sa joue. Elle s’apprêtait à la repousser quand elle entendit sa voix, avec le timbre qu’elle lui avait toujours connu.
-Pardonnez-moi Sabé. Je ne savais pas, je...
Elle rit légèrement en s’éloignant de Boromir.
-Allons mon ami, ne faites pas cette tête d’enterrement. Vos excuses sont acceptées !
Il la regarda quelques instants, surpris.
-Je... Je vous ai dit des choses fort peu agréable et...
-Non, ne vous excusez pas encore. J’ai moi aussi dit des choses blessantes, et je n’aurais pas du agir comme je l’ai fait. Mais promettez moi une chose.
Elle plongea ses yeux bleu gris envoûtant dans ceux de Boromir, captant toute son attention.
-Promettez moi de ne jamais plu vous laisser dominer par l’anneau.
Alors que Boromir allait lui répondre, ils furent interrompus par le claquement sonore d’une pierre qui tombe dans l’eau. Surpris et sur leur garde, ils se retournèrent, tout ça pour s’apercevoir sue c’était Merry et Pippin, qui, pour passer le temps, faisait des ricochets.
Pourtant, Ce geste était loin d’être anodin et Aragorn stoppa le bras d’un des hobbits.
-Arrêtez avec ces pierres, souffla-t-il de sa voix rauque.
Ils remarquèrent alors des rides sur l’eau, comme si quelque chose mouvait sous la surface. Boromir et Sabé s’approchèrent avec méfiance, leur inquiétude accrue par la lueur surnaturelle que conférait le clair de lune à ce lac d’un noir d’encre.
C’est à cet instant que Gandalf et Frodon parvinrent à ouvrir la porte des mines, nos héros détournant le regards des remouds qui se faisaient pourtant de plus en plus rapides. Pourtant, il fallu bien entrer, et tous se dirigèrent vers l’orifice nouvellement dégagé.
-Venez, murmura Aragorn à Sabé, qui continuait de fixer intensément le lac.
En se tournant, elle croisa le regard de Légolas. Ils se fixèrent quelques instants avant qu’il ne prît la parole.
-Nul ne sait quelles créatures peuvent vivre ici. Restez sur vos gardes.
Alors que lui aussi entrait, Sabé regardait le dos de l’elfe avec incrédulité. Au final, elle ricana et prit à son tour le chemin des mines.
Pendant que Gimli vantait l’hospitalité des nains, et encore plus celle de son cousin à Légolas, tous analysait la pièce sombre où ils se trouvaient. Finalement, Gandalf leur fournit un peu de lumière grâce à son bâton.
-Et ils osent appeler ça une mine, rit Gimli, une mine !
Boromir fit courir son regard avec horreur sur les alentours.
-Ce n’est pas une mine... C’est un tombeau !
Et tous découvrirent l’atroce réalité : des squelette de nains, morts depuis longtemps et apparemment dans de terribles souffrances. Gimli parcourait les corps en criant de désespoir, tandis que Légolas arrachait une flèche d’un des cadavres. Une flèche noire.
-Des gobelins, s’écria-t-il en se redressant.
Tous dégainèrent leurs épées, les hobbits en arrières.
-Nous n’aurions pas du venir ici, fit Boromir, passons par la trouée du Rohan. Allons partons !
Il fut interrompu par le cri de Sam qui appelait au secours. Une immonde créature surgissait du lac, entraînant le porteur avec elle.
-Frodon !
Légolas tira une première flèche dans le but de lui faire lâcher Frodon, tandis Boromir, Aragorn et Sabé coupait le plus de tentacules qu’ils pouvaient, l’eau froide transperçant leurs vêtements. Boromir parvint enfin à sectionner le tentacule qui retenait Frodon prisonnier, et réussit à le rattraper dans ses bras alors que le pauvre hobbit faisait une chute de plusieurs mètres. Tous se précipitèrent dans les mines, la bête détruisant tout sur son passage, bloquant finalement l’entrée, et leur seule sortie possible, les plongeant de nouveau dans le noir. La voix de Gandalf résonna, alors qu’il rallumait sa lumière.
-Nous n’avons plus le choix désormais. Il nous faut
affronter les ténèbres de
Sabé senti la petite main potelée de Merry s’agripper à sa tunique alors qu’ils s’enfonçaient dans les couloirs obscurs de la mine.
A suivre....
*
Chapitre
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